Année 4, 12 novembre

Romains 12, 9-21

Que l’amour soit sans hypocrisie ; ayez en horreur le mal, tenez ferme au bien ; quant à l’amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; quant à l’honneur, étant les premiers à le rendre aux autres ; quant à l’activité, pas paresseux ; fervents en esprit ; servant le Seigneur ; vous réjouissant dans l’espérance ; patients dans la tribulation ; persévérants dans la prière ; subvenant aux nécessités des saints ; vous appliquant à l’hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez et ne maudissez pas. Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent ; ayant, les uns envers les autres, un même sentiment ; ne pensant pas aux choses élevées, mais vous associant aux humbles. Ne soyez pas sages à vos propres yeux ;… ne rendant à personne mal pour mal ; vous proposant ce qui est honnête devant tous les hommes ; s’il est possible, autant que cela dépend de vous, vivant en paix avec tous les hommes ; ne vous vengeant pas vous-mêmes, bien-aimés ; mais laissez agir la colère, car il est écrit : « À moi la vengeance ; moi je rendrai, dit le *Seigneur ». « Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela tu entasseras des charbons de feu sur sa tête ». Ne sois pas surmonté par le mal, mais surmonte le mal par le bien.


Dans les versets 1-8, il s’agissait de notre service devant Dieu ; les versets 9-16 énumèrent principalement nos devoirs envers nos frères, tandis que du verset 17 au verset 21, il est question de notre responsabilité à l’égard de tous les hommes. Chacune de ces exhortations doit être méditée, et trouve à s’appliquer dans notre vie quotidienne. Car l’autorité de la Parole s’étend aussi bien à notre vie de famille qu’à notre travail, à la semaine qu’au dimanche, aux jours de joie qu’aux jours de tristesse (v. 15)… Il n’est pas une circonstance dans laquelle nous ne puissions et ne devions nous comporter en chrétiens. — Le verset 11 nous encourage à l’activité. Toutefois, les divers services placés devant nous : bienfaisance, hospitalité (v. 13)… doivent tous se résumer dans l’expression « servant le Seigneur » (et non notre réputation). — Se plaire dans ce qui est humble et avec les humbles (v. 16), supporter avec patience des injustices ou des outrages (v. 17-20), sont des choses contraires à notre nature. Mais c’est ainsi que se manifestera la vie de Christ en nous, comme elle s’est manifestée en Lui (1 Pier. 2, 22, 23). Faire du bien est la seule riposte au mal qui nous soit permise, et c’est aussi la seule manière de le surmonter.