Année 4, 18 novembre

Romains 16, 17-27

Or je vous exhorte, frères, à avoir l’œil sur ceux qui causent les divisions et les occasions de chute par [des choses qui ne sont] pas selon la doctrine que vous avez apprise ; et éloignez-vous d’eux. Car ces sortes de gens ne servent pas notre seigneur Christ, mais leur propre ventre ; et par de douces paroles et un beau langage, ils séduisent les cœurs des simples. Car votre obéissance est venue à [la connaissance de] tous. Je me réjouis donc à votre sujet ; mais je désire que vous soyez sages quant au bien, et simples quant au mal. Or le Dieu de paix brisera bientôt Satan sous vos pieds. Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec vous !

Timothée, mon compagnon d’œuvre, et Lucius, et Jason, et Sosipater, mes parents, vous saluent.

Moi, Tertius, qui ai écrit la lettre, je vous salue dans le Seigneur. Gaïus, mon hôte et celui de toute l’assemblée, vous salue. Éraste, l’administrateur de la ville, et le frère Quartus vous saluent. Que la grâce de notre seigneur Jésus Christ soit avec vous tous ! Amen.

Or, à celui qui est puissant pour vous affermir selon mon évangile et la prédication de Jésus Christ, selon la révélation du mystère à l’égard duquel le silence a été gardé dès les temps éternels, mais qui a été manifesté maintenant, et qui, par des écrits prophétiques, a été donné à connaître à toutes les nations, selon le commandement du Dieu éternel, pour [l’]obéissance de [la] foi,… au Dieu qui seul est sage, par Jésus Christ, — auquel soit la gloire éternellement ! Amen.


Les sujets de joie que Paul trouvait dans les croyants de Rome (v. 19) ne lui faisaient pas perdre de vue les dangers auxquels ils étaient exposés. Avant de clore son épître, il les met en garde contre les faux docteurs, reconnaissables à ce qu’ils cherchaient à se plaire à eux-mêmes, servant leurs ambitions et leurs convoitises (leur propre ventre : v. 18 ; Phil. 3, 19). Le remède ne consiste pas à discuter avec « ces sortes de gens », ni à étudier leurs erreurs, mais à s’éloigner d’eux, en étant simples quant au mal (v. 17-19 ; Prov. 19, 27). Néanmoins, ces manifestations du mal ne nous laissent pas insensibles. Aussi, pour nous encourager, l’Esprit nous affirme que bientôt, le Dieu de paix brisera Satan sous nos pieds (v. 20). — Plusieurs parents de Paul se trouvaient parmi les premiers chrétiens (v. 11, 21), fruit sans doute de ses prières (chap. 9, 3 ; 10, 1). Que ceci stimule notre intercession pour ceux des nôtres encore inconvertis ! — Ce que Dieu attend de notre foi, c’est l’obéissance (v. 19, 26 fin), et ce que notre foi peut attendre de Lui par « notre Seigneur Jésus Christ », c’est la puissance (v. 25), la sagesse (v. 27) et la grâce (v. 20, 24). Avec l’apôtre, donnons-Lui gloire, en Lui exprimant notre reconnaissance, et surtout en vivant pour Lui plaire.