Année 4, 2 décembre

1 Corinthiens 11, 2-16

Or je vous loue de ce que vous vous souvenez de moi en toutes choses, et de ce que vous gardez les enseignements, comme je vous les ai donnés. Mais je veux que vous sachiez que le chef de tout homme, c’est le Christ, et que le chef de la femme, c’est l’homme, et que le chef du Christ, c’est Dieu. Tout homme qui prie ou qui prophétise en ayant [quelque chose] sur la tête, déshonore sa tête ; et toute femme qui prie ou qui prophétise, la tête découverte, déshonore sa tête, car c’est la même chose qu’une femme qui serait rasée. Car si la femme n’est pas couverte, qu’on lui coupe aussi les cheveux. Mais s’il est déshonnête pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle soit couverte. Car l’homme, étant l’image et la gloire de Dieu, ne doit pas se couvrir la tête ; mais la femme est la gloire de l’homme. Car l’homme ne procède pas de la femme, mais la femme de l’homme ; car aussi l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme à cause de l’homme. C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête [une marque de l’]autorité [à laquelle elle est soumise]. Toutefois, ni la femme n’est sans l’homme, ni l’homme sans la femme, dans le Seigneur ; car comme la femme procède de l’homme, ainsi aussi l’homme est par la femme ; mais toutes choses procèdent de Dieu. Jugez-en en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être couverte ? La nature même ne vous enseigne-t-elle pas que, si un homme a une longue chevelure, c’est un déshonneur pour lui ? Mais si une femme a une longue chevelure, c’est une gloire pour elle, parce que la chevelure lui est donnée en guise de voile. Mais si quelqu’un paraît vouloir contester, nous, nous n’avons pas une telle coutume, ni les assemblées de Dieu.


Peu de portions de la Bible ont fait l’objet d’autant de contestations que les enseignements de ces chapitres (v. 16). Pourquoi l’apôtre — ou plutôt le Saint Esprit — s’occupe-t-il de questions en apparence aussi minimes, que le fait pour une femme de porter une longue chevelure, ou de ne pas prier sans avoir la tête couverte ? Souvenons-nous, d’abord, que notre christianisme ne consiste pas en quelques actions remarquables, accomplies de temps à autre, mais qu’il est fait d’un ensemble de détails qui tissent notre vie quotidienne (Luc 16, 10). D’autre part, que Dieu est souverain et n’est pas tenu de nous donner la raison de tout ce qu’Il demande de nous, dans Sa Parole. Obéir sans discuter est la seule vraie obéissance. Aussi ces instructions sont-elles une sorte de test pour chaque jeune fille ou femme chrétienne. C’est comme si le Seigneur lui demandait : Feras-tu cela pour moi ? Auras-tu à cœur de montrer, par ce signe extérieur, ta dépendance et ta soumission, ou bien feras-tu passer d’abord les exigences de la mode ou de la commodité ? — Enfin, n’oublions pas ce fait solennel : le monde invisible des anges observe de quelle manière les croyants répondent à la pensée de Dieu (v. 10). Quel spectacle leur donnons-nous ?