Année 4, 31 décembre

2 Corinthiens 13, 1-13

C’est ici la troisième fois que je viens à vous : par la bouche de deux ou de trois témoins toute affaire sera établie. J’ai déjà dit, et je dis à l’avance, comme si j’étais présent pour la seconde fois, et maintenant étant absent, à ceux qui ont péché auparavant et à tous les autres, que si je viens encore une fois, je n’épargnerai pas. Puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi (lequel n’est pas faible envers vous, mais puissant au milieu de vous ; car même s’il a été crucifié en infirmité, néanmoins il vit par la puissance de Dieu ; car aussi nous, nous sommes faibles en lui, mais nous vivrons avec lui, par la puissance de Dieu envers vous), examinez-vous vous-mêmes, [et voyez] si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas à l’égard de vous-mêmes que Jésus Christ est en vous ? à moins que vous ne soyez des réprouvés ; mais j’espère que vous connaîtrez que nous, nous ne sommes pas des réprouvés. Mais nous prions Dieu que vous ne fassiez aucun mal, non afin que nous, nous paraissions approuvés, mais afin que vous, vous fassiez ce qui est bon, et que nous, nous soyons comme des réprouvés ; car nous ne pouvons rien contre la vérité, mais pour la vérité. Car nous nous réjouissons lorsque nous, nous sommes faibles, et que vous, vous êtes puissants : et nous demandons ceci aussi, votre perfectionnement. C’est pourquoi j’écris ces choses étant absent, afin que, quand je serai présent, je n’use pas de sévérité, selon l’autorité que le Seigneur m’a donnée pour l’édification et non pas pour la destruction.

Au reste, frères, réjouissez-vous ; perfectionnez-vous ; soyez consolés ; ayez un même sentiment ; vivez en paix : et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les saints vous saluent. Que la grâce du seigneur Jésus Christ, et l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit, soient avec vous tous !


La première épître aux Corinthiens avait pour sujet l’Assemblée. La seconde nous a parlé du ministère ou du service chrétien. Nous y avons trouvé les sentiments, les supplications, les fatigues, les peines morales et physiques du serviteur du Seigneur. Paul n’en était que le faible instrument, mais il ne désirait pas, sur la terre, une meilleure part que celle de son Maître. Or Christ avait été ici-bas dans l’abaissement, crucifié en infirmité ; mais Il vivait maintenant, ressuscité par la puissance de Dieu (v. 4). — En terminant son épître, Paul adresse à Dieu une dernière prière pour ses chers Corinthiens. Elle tient en un mot : leur perfectionnement (v. 9, fin). Mais en même temps, il les exhorte : « perfectionnez-vous » (v. 11). Car demander le secours du Seigneur ne dispense pas de s’appliquer avec zèle à faire des progrès dans la marche et le service chrétiens. — « Réjouissez-vous… — leur dit-il encore — soyez consolés ; ayez un même sentiment ; vivez en paix… » (v. 11). Que chacun de nos lecteurs prenne pour lui-même ces exhortations, et jouisse de la promesse qui y est attachée. Oui, que la grâce du Seigneur Jésus Christ, et l’amour de Dieu, et la communion du Saint Esprit, soient avec vous tous (v. 13) !