Année 5, 3 janvier

Psaume 92

Psaume. Cantique pour le jour du sabbat.

Il est bon de célébrer l’Éternel, et de chanter des cantiques à [la gloire de] ton nom, ô Très-haut !

D’annoncer le matin ta bonté, et ta fidélité dans les nuits,

Sur l’instrument à dix cordes, et sur le luth, et sur le higgaïon avec la harpe.

Car, ô Éternel ! tu m’as réjoui par tes actes ; je chanterai de joie à cause des œuvres de tes mains.

* Éternel ! que tes œuvres sont grandes ! Tes pensées sont très profondes :

L’homme stupide ne le connaît pas, et l’insensé ne le comprend pas.

Quand les méchants poussent comme l’herbe et que tous les ouvriers d’iniquité fleurissent, c’est pour être détruits à perpétuité.

Mais toi, Éternel ! tu es haut élevé pour toujours.

Car voici, tes ennemis, ô Éternel ! car voici, tes ennemis périront, tous les ouvriers d’iniquité seront dispersés.

Mais tu élèveras ma corne comme celle du buffle ; je serai oint d’une huile fraîche.

Et mon œil verra [son plaisir] en mes ennemis, et mes oreilles se repaîtront du sort des méchants qui s’élèvent contre moi.

Le juste poussera comme le palmier, il croîtra comme le cèdre dans le Liban.

Ceux qui sont plantés dans la maison de l’Éternel fleuriront dans les parvis de notre Dieu.

Ils porteront des fruits encore dans la blanche vieillesse, ils seront pleins de sève, et verdoyants,

Afin d’annoncer que l’Éternel est droit. Il est mon rocher, et il n’y a point d’injustice en lui.

Psaume 93

L’Éternel règne, il s’est revêtu de majesté ; l’Éternel s’est revêtu, il s’est ceint de force : aussi le monde est affermi, il ne sera pas ébranlé.

Ton trône est établi dès longtemps ; tu es dès l’éternité.

Les fleuves ont élevé, ô Éternel ! les fleuves ont élevé leur voix, les fleuves ont élevé leurs flots mugissants.

L’Éternel, dans les lieux hauts, est plus puissant que la voix des grosses eaux, que les puissantes vagues de la mer.

Tes témoignages sont très sûrs. La sainteté sied à ta maison, ô Éternel ! pour de longs jours.


Les grandes œuvres de Dieu, et Ses pensées très profondes, sont les sujets inépuisables de l’adoration du racheté (v. 5 ; comp. Ps. 40, 5). Mais l’homme qui ne reconnaît pas le Créateur dans Ses œuvres, est, aux yeux de Dieu, stupide et insensé (v. 6), fût-il le plus grand savant. Le méchant et le juste fleurissent l’un et l’autre (v. 7, 13). Mais seul le second porte du fruit (v. 14). L’herbe pousse et fleurit en une saison, puis elle est fauchée (v. 7). Tel est le sort des méchants ; ils périssent (v. 9 ; comp. 2 Cor. 4, 3). Tandis que le juste ressemble au palmier ou au cèdre du Liban (v. 12, 13). Que de temps il faut, pour amener ces beaux arbres à leur pleine stature ! Mais ils ont place dans les parvis du temple de Dieu, et y prospèrent à Sa gloire. — Le psaume 93 nous rappelle que la puissance de Dieu est plus ancienne (Il est « dès l’éternité ») et plus grande que le pouvoir de l’Ennemi (v. 3, 4). Les flots nous parlent de l’agitation du monde (És. 57, 20 ; comp. Ps. 89, 9). On peut se fier à Sa Parole : Ses témoignages sont très sûrs (v. 5). — Enfin, « la sainteté sied à sa maison ». Nous ne supportons chez nous ni saleté ni désordre. Comprenons qu’à plus forte raison, le Dieu saint ne puisse tolérer le péché dans Sa maison, qui est aujourd’hui l’Assemblée (lire 2 Cor. 6, 16…).