Année 5, 6 janvier

Psaume 96

Chantez à l’Éternel un cantique nouveau ; chantez à l’Éternel, toute la terre !

Chantez à l’Éternel, bénissez son nom, annoncez de jour en jour son salut !

Racontez parmi les nations sa gloire, parmi tous les peuples ses œuvres merveilleuses.

* Car l’Éternel est grand, et fort digne de louange ; il est terrible par-dessus tous les dieux.

Car tous les dieux des peuples sont des idoles, mais l’Éternel a fait les cieux.

La majesté et la magnificence sont devant lui, la force et la beauté sont dans son sanctuaire.

Familles des peuples, rendez à l’Éternel, rendez à l’Éternel la gloire et la force !

Rendez à l’Éternel la gloire de son nom ; apportez une offrande et entrez dans ses parvis.

Adorez l’Éternel en sainte magnificence ; tremblez devant lui, toute la terre.

Dites parmi les nations : L’Éternel règne ! Aussi le monde est affermi, il ne sera pas ébranlé. Il exercera le jugement sur les peuples avec droiture.

* Que les cieux se réjouissent, et que la terre s’égaye ; que la mer bruie, et tout ce qui la remplit ;

Que les champs se réjouissent, et tout ce qui est en eux ! Alors tous les arbres de la forêt chanteront de joie,

Devant l’Éternel ; car il vient, car il vient pour juger la terre : il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité.


Après s’être exhortés eux-mêmes : « chantons…, adorons…, agenouillons-nous, » au psaume 95, les fidèles d’Israël invitent maintenant toute la terre, et la nature même, à les imiter : « chantez… bénissez… adorez l’Éternel » (v. 1, 2, 9). Le jour viendra où les peuples païens rejetteront leurs idoles, et où les familles des nations rendront à l’Éternel la gloire et la force (v. 7). Pour exprimer cet hommage, les rachetés n’attendent pas le règne du Seigneur. « À Lui la gloire et la force », peuvent-ils s’écrier dès maintenant (Apoc. 1, 6). Car ce n’est pas seulement la manifestation des gloires de Christ, qui peut faire jaillir en eux cette louange. La majesté, la magnificence, la puissance et la beauté du Roi de toute la terre, sont encore invisibles, cachées dans le sanctuaire céleste (v. 6). Mais le grand et continuel motif de l’adoration du croyant, c’est l’amour de son Sauveur : « À celui qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang… ». — Ce psaume a été composé et chanté à l’occasion du retour de l’arche, figure de Christ, au milieu d’Israël (1 Chron. 16, 23-30). Or ce n’est plus pour sauver, mais pour juger le monde, que le Seigneur reviendra (v. 13 ; comp. Jean 3, 17 et 5, 22). Il exercera le jugement sur les peuples avec droiture (v. 10), avec justice, et selon Sa fidélité (v. 13 ; Ps. 45, 3, 4).