Année 5, 25 janvier

Psaume 112

Louez Jah

Bienheureux l’homme qui craint l’Éternel [et] qui prend un grand plaisir en ses commandements !

Sa semence sera puissante dans le pays ;… la génération des hommes droits sera bénie.

Les biens et la richesse seront dans sa maison, et sa justice demeure à perpétuité.

* La lumière se lève dans les ténèbres pour les hommes droits. Il est plein de grâce, et miséricordieux, et juste.

Heureux l’homme qui use de grâce, et qui prête ! Il maintiendra sa cause dans le jugement ;

Aussi il ne sera jamais ébranlé. La mémoire du juste sera à toujours.

Il ne craindra pas une mauvaise nouvelle ; son cœur est ferme, se confiant en l’Éternel ;

Son cœur est soutenu ; il ne craint pas, jusqu’à ce qu’il voie [son plaisir] en ses adversaires.

Il répand, il donne aux pauvres ; sa justice demeure à perpétuité ; sa corne est élevée en gloire.

* Le méchant [le] verra, et en aura du dépit ; il grincera des dents et se fondra ; le désir des méchants périra.


Ce psaume se rattache au précédent, comme le montre une même disposition alphabétique des versets (voir note). Dans le psaume 111, la justice de l’Éternel demeure à perpétuité (v. 3). Au psaume 112, c’est la justice de celui qui craint l’Éternel qui demeure à perpétuité (v. 3, 9). Notre verset 1 continue et dépasse le verset 10 du psaume 111. La crainte de Dieu, chemin de la sagesse, est aussi celui de la bénédiction. Il ne s’agit plus seulement de pratiquer les commandements de l’Éternel, mais d’y prendre un grand plaisir. C’était la part de Jésus, qui pouvait dire : « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir » (Ps. 40, 8 ; voir aussi Jean 4, 34). — Certaines personnes ont toujours peur d’apprendre une mauvaise nouvelle. Eh bien ! la crainte de Dieu éloigne cette crainte des hommes (v. 8) ou des événements fâcheux (v. 7). Le cœur de celui qui se confie en Dieu n’est pas troublé par ce qui se passe (Prov. 1, 33) ; il est ferme (v. 7), parce que le Seigneur le soutient (v. 8 ; comp. Jean 14, 1, 27 fin). Mais un cœur ferme peut être en même temps un cœur sensible et plein d’amour. Le juste use de grâce (v. 5), répand et donne aux pauvres (v. 9). « Il est plein de grâce et miséricordieux », comme Dieu Lui-même (comp. v. 4 avec Ps. 111, 4 fin, et v. 11 fin).