Année 5, 24 janvier

Psaume 111

Louez Jah

Je célébrerai l’Éternel de tout mon cœur, dans la compagnie des hommes droits et dans l’assemblée.

* Les œuvres de l’Éternel sont grandes, elles sont recherchées de tous ceux qui y prennent plaisir ;

Son œuvre est glorieuse et magnifique, et sa justice demeure à perpétuité.

Il a établi un mémorial de ses merveilles. L’Éternel est plein de grâce et miséricordieux ;

Il donne de la nourriture à ceux qui le craignent ; il se souvient à toujours de son alliance ;

Il a montré à son peuple la puissance de ses œuvres, pour leur donner l’héritage des nations.

Les œuvres de ses mains sont vérité et jugement ; tous ses préceptes sont sûrs,

Maintenus à perpétuité, pour toujours, faits avec vérité et droiture.

Il a envoyé la rédemption à son peuple ; il a commandé son alliance pour toujours. Son nom est saint et terrible.

La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse ; tous ceux qui pratiquent [ses préceptes] auront une bonne intelligence. Sa louange demeure à perpétuité.


Grandes sont « les œuvres » du Dieu de la création (v. 2). Mais que dire de « son œuvre » unique (v. 3), celle de la rédemption (v. 9) ? Combien elle est « glorieuse et magnifique » ! Nous adorons Celui qui l’a accomplie, et nous concluons comme l’apôtre : « Celui même qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous fera-t-il pas don aussi, librement, de toutes choses avec Lui ? » (Rom. 8, 32). N’assure-t-Il pas, chaque jour, notre subsistance (v. 5) ? Oui, ce que Dieu fait confirme ce qu’Il est : « plein de grâce et miséricordieux » (v. 4). Considérer Ses œuvres fortifie notre foi en Sa Parole ; jamais elles n’ont contredit Ses préceptes. Les unes et les autres sont vérité. Ses préceptes sont sûrs (v. 7), et les pratiquer constitue le moyen d’acquérir « une bonne intelligence » (v. 10). — Le premier pas d’un homme dans le chemin de la sagesse est la crainte de Dieu. D’après le verset 5, c’est également la seule manière de résoudre le douloureux problème de la faim dans le monde… mais aussi, la seule à laquelle les peuples ne pensent pas. — La louange de l’Éternel « demeure à perpétuité » (v. 10 ; de même que Sa justice : v. 3 ; et que Ses préceptes : v. 8). Sachons l’entonner dès maintenant.