Année 5, 16 février

Psaume 135

Louez Jah.

Louez le nom de l’Éternel ; louez-[le], serviteurs de l’Éternel,

Qui vous tenez dans la maison de l’Éternel, dans les parvis de la maison de notre Dieu !

Louez Jah ! car l’Éternel est bon. Chantez des cantiques à [la gloire de] son nom ! car il est agréable.

Car Jah s’est choisi Jacob, Israël pour son trésor particulier.

* Car je sais que l’Éternel est grand, et que notre Seigneur est au-dessus de tous les dieux.

Tout ce qu’il lui a plu de faire, l’Éternel l’a fait, dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes,

Lui qui fait monter les vapeurs du bout de la terre, qui fait les éclairs pour la pluie, qui de ses trésors fait sortir le vent ;

Lui qui a frappé les premiers-nés d’Égypte, depuis l’homme jusqu’à la bête ;

Qui a envoyé des signes et des prodiges au milieu de toi, ô Égypte ! contre le Pharaon et contre tous ses serviteurs ;

Qui a frappé de nombreuses nations et tué de puissants rois,

Sihon, roi des Amoréens, et Og, roi de Basan, et tous les royaumes de Canaan ;

Et qui a donné leur pays en héritage, en héritage à Israël, son peuple.

* Éternel ! ton nom est à toujours ; Éternel ! ta mémoire est de génération en génération.

Car l’Éternel jugera son peuple, et se repentira en faveur de ses serviteurs.

Les idoles des nations sont de l’argent et de l’or, ouvrage de mains d’homme :

Elles ont une bouche, et ne parlent pas ; elles ont des yeux, et ne voient pas ;

Elles ont des oreilles, et n’entendent pas ; il n’y a pas non plus de respiration dans leur bouche.

Ceux qui les ont faites, tous ceux qui se confient en elles, sont comme elles.

* Maison d’Israël, bénissez l’Éternel ! Maison d’Aaron, bénissez l’Éternel !

Maison de Lévi, bénissez l’Éternel ! Vous qui craignez l’Éternel, bénissez l’Éternel !

Béni soit, de Sion, l’Éternel, qui habite à Jérusalem ! Louez Jah !


Le psaume 134 nous montrait les serviteurs de l’Éternel se tenant dans sa maison pour Le célébrer. Le psaume 135 nous apprend quel est le thème de leur louange : le grand nom de l’Éternel. — Au psaume 133, ce qui était bon et agréable, c’était que des frères habitent unis ensemble. Ici, au verset 3, c’est l’Éternel Lui-même qui est trouvé bon et agréable. L’adorateur a « goûté que le Seigneur est bon » (1 Pier. 2, 3). Si précieuse que soit la communion fraternelle, rien ne remplace, pour l’âme, la saveur de l’amour du Seigneur. Est-ce seulement pour rencontrer d’autres chrétiens, que nous nous rendons au rassemblement ? Ou bien, parce que nous y jouissons de la présence bénie du Seigneur ? — Dieu s’est choisi Israël — comme aussi chaque racheté — « pour son trésor particulier » (v. 4 ; Matt. 13, 44), et Il a mis en œuvre, pour l’acquérir, les moyens les plus puissants (Ps. 135, 5-12). Mentionnés après un tel Dieu, combien les idoles du monde apparaissent vaines et ridicules ! Et combien sont à plaindre « ceux qui se confient en elles » (v. 18) ! Bénir l’Éternel, devenu pour nous le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, est le privilège de tous ceux qui Le craignent (v. 20 ; Éph. 1, 3).