Année 5, 1 mars

Proverbes 16, 1-15

La préparation du cœur est à l’homme, mais de l’Éternel est la réponse de la langue.

Toutes les voies d’un homme sont pures à ses propres yeux, mais l’Éternel pèse les esprits.

Remets tes affaires à l’Éternel, et tes pensées seront accomplies.

L’Éternel a tout fait pour lui-même, et même le méchant pour le jour du malheur.

Tout cœur orgueilleux est en abomination à l’Éternel ; certes, il ne sera pas tenu pour innocent.

Par la bonté et par la vérité, propitiation est faite pour l’iniquité, et par la crainte de l’Éternel on se détourne du mal.

Quand les voies d’un homme plaisent à l’Éternel, il met ses ennemis mêmes en paix avec lui.

Mieux vaut peu avec justice, que beaucoup de revenu sans ce qui est juste.

Le cœur de l’homme se propose sa voie, mais l’Éternel dispose ses pas.

Un oracle est sur les lèvres du roi, sa bouche n’erre pas dans le jugement.

La balance et les plateaux justes sont de l’Éternel ; tous les poids du sac sont son ouvrage.

C’est une abomination pour les rois de faire l’iniquité ; car, par la justice, le trône est rendu ferme.

Les lèvres justes sont le plaisir des rois, et le [roi] aime celui qui parle droitement.

La fureur du roi, ce sont des messagers de mort ; mais l’homme sage l’apaisera.

Dans la lumière de la face du roi est la vie, et sa faveur est comme un nuage de pluie dans la dernière saison.


Rappelons que la plupart des pensées et maximes contenues dans ce livre des Proverbes ont, entre elles, des liens qu’il est important de rechercher et de dégager. — Les projets du cœur sont « à l’homme », déclare le verset 1. « Le cœur de l’homme se propose sa voie… », reprend le verset 9. Et ces projets, ces voies, peuvent paraître purs (v. 2) et droits (v. 25), à quiconque ne connaît pas son cœur et ne juge pas ses motifs. Par exemple, une aumône, chose bonne en soi, peut être faite pour être vue par autrui (Matt. 6, 1). Mais Dieu, qui pèse les esprits et les cœurs (chap. 21, 2), discerne, dans nos intentions, telle voie de chagrin ou de mort (v. 25 ; Ps. 139, 24). Suivons le conseil du verset 3, et remettons-Lui nos affaires, petites ou grandes (Job 5, 8). Le laisser agir, tracer nos voies, dicter nos paroles, c’est cela la dépendance, attitude qui plaît au Seigneur et assure notre sécurité. — Les versets 10-15 nous apprennent ce qui convient à des rois. À ce propos, souvenons-nous de la dignité à laquelle la grâce du Seigneur nous a fait accéder (Apoc. 5, 10). Noblesse oblige, dit-on quelquefois (comp. És. 32, 8). La justice et la droiture doivent caractériser les cohéritiers du royaume.