Année 5, 2 mars

Proverbes 16, 16-33

Combien acquérir la sagesse est meilleur que l’or fin, et acquérir l’intelligence, préférable à l’argent !

Le chemin des hommes droits, c’est de se détourner du mal ; celui-là garde son âme qui veille sur sa voie.

L’orgueil va devant la ruine, et l’esprit hautain devant la chute.

Mieux vaut être humble d’esprit avec les débonnaires, que de partager le butin avec les orgueilleux.

Celui qui prend garde à la parole trouvera le bien, et qui se confie en l’Éternel est bienheureux.

L’homme sage de cœur sera appelé intelligent, et la douceur des lèvres accroît la science.

L’intelligence est une fontaine de vie pour ceux qui la possèdent, mais l’instruction des fous est folie.

Le cœur du sage rend sa bouche sensée, et, sur ses lèvres, accroît la science.

Les paroles agréables sont un rayon de miel, douceur pour l’âme et santé pour les os.

Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin.

L’âme de celui qui travaille, travaille pour lui, car sa bouche l’y contraint.

L’homme de Bélial creuse, [à la recherche] du mal, et sur ses lèvres il y a comme un feu brûlant.

L’homme pervers sème les querelles, et le rapporteur divise les intimes amis.

L’homme violent entraîne son compagnon et le fait marcher dans une voie qui n’est pas bonne.

Celui qui ferme ses yeux pour machiner la perversité, celui qui pince ses lèvres, accomplit le mal.

Les cheveux blancs sont une couronne de gloire s’ils se trouvent dans la voie de la justice.

Qui est lent à la colère vaut mieux que l’homme fort, et qui gouverne son esprit vaut mieux que celui qui prend une ville.

On jette le sort dans le giron, mais toute décision est de par l’Éternel.


Qu’on annonce la découverte de gisements d’or en un point du globe, et l’on verra en peu de semaines des villes entières s’y construire. Une publicité signalant un moyen facile de gagner de l’argent recevra d’innombrables réponses. En revanche, acquérir la sagesse ne suscite aucune compétition (comp. v. 16). Seul en connaît la valeur le disciple de Jésus qui prend garde à Sa Parole (v. 20 ; Ps. 119, 127). Le butin partagé avec les orgueilleux n’a pas d’attrait pour lui. Il se plaît avec les humbles et les débonnaires (v. 19). — C’est le cœur du sage qui rend sa bouche sensée (v. 23). L’amour lui dicte « les paroles agréables » et douces, qui seront comme un baume pour les âmes malades. — En contraste avec l’homme droit (v. 17) et « sage de cœur » (v. 21), les versets 27-30 font le portrait de « l’homme de Bélial », « pervers », « violent ». Il « creuse à la recherche du mal », colporte ce qu’il a découvert, sème des querelles, divise, entraîne à mal faire. Gardons-nous de ce dangereux compagnon, et suivons, dans ce monde, le chemin des hommes droits, qui oblige à beaucoup de prudence pour éviter le mal (v. 17 ; 2 Tim. 2, 22). Méditons enfin le verset 32. La plus belle victoire qu’un homme puisse remporter, consiste à maîtriser son propre esprit (en contraste avec chap. 25, 28).