Année 5, 6 mars

Proverbes 19, 1-14

Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, que celui qui est pervers de lèvres et qui est un sot.

De même, le manque de connaissance dans une âme n’est pas une bonne chose, et celui qui se hâte de ses pieds bronche.

La folie de l’homme pervertit sa voie, et son cœur s’irrite contre l’Éternel.

Les richesses font beaucoup d’amis, mais le pauvre est séparé de son ami.

Le faux témoin ne sera pas tenu pour innocent, et celui qui profère des mensonges n’échappera point.

Beaucoup de gens recherchent la faveur d’un noble, et chacun est ami d’un homme qui donne.

Tous les frères du pauvre le haïssent ; combien plus ses amis s’éloigneront-ils de lui ! Il les poursuit de ses paroles,… ils n’y sont plus !

Celui qui acquiert du sens aime son âme ; celui qui garde l’intelligence, c’est pour trouver le bonheur.

Le faux témoin ne sera pas tenu pour innocent, et celui qui profère des mensonges périra.

Une vie de délices ne sied pas à un sot ; combien moins [sied-il] à un serviteur de gouverner des princes !

La sagesse de l’homme le rend lent à la colère ; et sa gloire, c’est de passer par-dessus la transgression.

La colère d’un roi est comme le rugissement d’un jeune lion, mais sa faveur, comme la rosée sur l’herbe.

Un fils insensé est un malheur pour son père, et les querelles d’une femme sont une gouttière continuelle.

Maison et richesse sont l’héritage des pères, mais une femme sage vient de l’Éternel.


« Le manque de connaissance dans une âme n’est pas une bonne chose » (v. 2). Car cette âme se trouve évidemment exposée à tous les dangers qu’elle ignore. De plus, celui qui n’est pas retenu par les avertissements de la Parole risque d’agir ou de parler avec hâte, et de broncher (c’est-à-dire de pécher ; v. 2). Si nous aimons notre âme — et nous n’avons rien de plus précieux — faisons en sorte qu’elle soit instruite pour acquérir du sens (v. 8). — Plusieurs versets nous parlent du pauvre. La considération dont jouissent les hommes, dans le monde, est souvent proportionnelle à leur fortune. Les pauvres, même lorsqu’on les assiste, sont facilement méprisés (Jacq. 2, 6). Mais Dieu se souvient que Son Fils a été « le pauvre » ici-bas. Il prend en main la cause de ceux d’entre eux qui marchent dans l’intégrité (v. 1 ; chap. 22, 23), et Il leur ouvrira Son ciel (Luc 14, 21… et 16, 22). « Les richesses font beaucoup d’amis » (v. 4 ; chap. 14, 20). Étranges amis, des ennemis plutôt, que ces compagnons flatteurs, qui contribuent à la ruine de leur « victime » (chap. 18, 24) ! Toutefois, l’homme dépouillé et abandonné peut alors découvrir l’ami qui lui reste. Jésus est Celui qui est « plus attaché qu’un frère ».