Année 5, 9 mars

Proverbes 20, 15-30

Il y a de l’or et beaucoup de rubis ; mais les lèvres de la connaissance sont un vase précieux.

Prends son vêtement, car il a cautionné autrui ; et prends de lui un gage, à cause des étrangers.

Le pain du mensonge est agréable à l’homme ; mais ensuite, sa bouche est pleine de gravier.

Les plans s’affermissent par le conseil ; et fais la guerre avec prudence.

Qui va rapportant révèle le secret ; aussi ne te mêle pas avec le bavard.

Qui maudit son père et sa mère, — sa lampe s’éteindra au sein des ténèbres.

L’héritage acquis avec hâte au commencement, ne sera pas béni à la fin.

Ne dis point : Je rendrai le mal. Attends-toi à l’Éternel, et il te sauvera.

Poids et poids est en abomination à l’Éternel, et la fausse balance n’est pas une chose bonne.

Les pas de l’homme viennent de l’Éternel ; et comment un homme comprendrait-il sa propre voie ?

C’est un piège pour l’homme que de dire précipitamment : Chose sainte ! — et, après des vœux, d’examiner.

Un roi sage disperse les méchants, et ramène sur eux la roue.

L’esprit de l’homme est une lampe de l’Éternel ; il sonde toutes les profondeurs du cœur.

La bonté et la vérité préservent le roi, et il soutient son trône par la bonté.

L’ornement des jeunes gens, c’est leur force ; et la gloire des vieillards, ce sont les cheveux blancs.

Les meurtrissures [et] les plaies nettoient le mal, et les coups, les profondeurs de l’âme.


On a comparé ce livre des Proverbes à un fil conducteur qui, « dans le labyrinthe de ce monde où un faux pas peut amener des résultats si amers, nous montre le chemin de la prudence et de la vie » (J.N.D.). Au milieu du désordre apparent des sentences, chacun peut trouver les instructions pratiques dont il a besoin pour éviter bien des pièges (v. 25). Mensonge, rapportage, paroles indignes contre ses parents, cupidité, esprit de vengeance, fraude, engagements non tenus… : pour être gardé de ces dangers, il est prudent de fuir la société de certaines personnes. « Ne te mêle pas avec le bavard », recommande le verset 19. En le fréquentant, nous ne récolterons que médisances et calomnies, aucune édification. Et nos propres confidences seront colportées partout. En contraste, les lèvres de la connaissance sont comme un beau vase, mettant en valeur le bouquet des vérités présentées (v. 15 ; Éph. 4, 29). Recherchons donc la compagnie de ceux qui peuvent nous communiquer les enseignements de la sagesse (comp. chap. 8, 11, 19) ; celle-ci a plus de prix que l’or périssable, ou que beaucoup de rubis. « L’ornement des jeunes gens, c’est leur force… » (v. 29) : une force qui a sa source dans le Seigneur, et qui les rend capables de vaincre le méchant (Éph. 6, 10 ; 1 Jean 2, 13, 14).