Année 5, 11 mars

Proverbes 21, 15-31

C’est une joie pour le juste de pratiquer ce qui est droit, mais c’est la ruine pour les ouvriers d’iniquité.

L’homme qui s’égare du chemin de la sagesse demeurera dans l’assemblée des trépassés.

Celui qui aime la joie sera dans l’indigence ; celui qui aime le vin et l’huile ne s’enrichira pas.

Le méchant est une rançon pour le juste, et le perfide est à la place des hommes intègres.

Mieux vaut habiter dans une terre déserte, qu’avec une femme querelleuse et irritable.

Il y a un trésor désirable et de l’huile dans la demeure du sage ; mais l’homme insensé les engloutit.

Qui poursuit la justice et la bonté trouvera la vie, la justice, et la gloire.

Le sage monte dans la ville des hommes forts, et abat la force de ce qui en faisait la sécurité.

Qui garde sa bouche et sa langue, garde son âme de détresses.

Orgueilleux, arrogant, moqueur, est le nom de celui qui agit avec colère et orgueil.

Le désir du paresseux le tue, car ses mains refusent de travailler.

Tout le jour il désire avidement ; mais le juste donne et ne retient pas.

Le sacrifice des méchants est une abomination ; combien plus s’ils l’apportent avec une pensée mauvaise.

Le témoin menteur périra ; mais l’homme qui écoute parlera à toujours.

L’homme méchant enhardit son visage, mais celui qui est droit règle sa voie.

Il n’y a point de sagesse, et il n’y a point d’intelligence, et il n’y a point de conseil, en présence de l’Éternel.

Le cheval est préparé pour le jour de la bataille, mais la délivrance est à l’Éternel.


Pratiquer ce qui est juste et droit est non seulement chose agréable à l’Éternel (v. 3) ; c’est aussi une joie pour celui qui le fait (v. 15). Bien des gens s’imaginent qu’être chrétien est une pénible contrainte. C’est tout le contraire ! Le croyant qui est en bon état spirituel trouve son bonheur dans l’obéissance au Seigneur et, à l’inverse, ce que le monde appelle joie n’a aucun attrait pour son cœur (v. 17). La demeure du sage renferme « un trésor désirable » (la Parole de Dieu mise en honneur) « et de l’huile » (la puissance du Saint Esprit : v. 20 ; comp. 1 Rois 17, 16). Pour marcher dans un chemin de justice et de bonté (v. 21), le sage a besoin de cette nourriture. Il en retire la force spirituelle nécessaire pour vaincre et abattre celle de l’adversaire (v. 22 ; Eccl. 7, 19). Mais, pas plus que sa force, sa sagesse n’a rien de commun avec celle de l’homme, laquelle ne peut subsister devant Dieu (v. 30 ; 1 Cor. 1, 19). Soyons de ces vrais sages. Que les provisions de la Parole, les joies de l’Esprit, ne manquent pas dans nos maisons, et que nous y puisions notre force ! Oui, que nul ne ressemble aux vierges folles de la parabole, qui n’avaient pas d’huile dans leur lampe (Matt. 25) !