Année 5, 24 mars

Proverbes 28, 1-14

Le méchant se sauve quand personne ne le poursuit, mais les justes sont pleins d’assurance comme un jeune lion.

À cause de l’iniquité d’un pays, ses princes sont nombreux ; mais, par un homme intelligent qui a de la connaissance, la stabilité se prolonge.

L’homme pauvre qui opprime les misérables est une pluie violente qui [ne laisse] point de pain.

Ceux qui abandonnent la loi louent les méchants, mais ceux qui gardent la loi leur font la guerre.

Les hommes adonnés au mal ne comprennent pas le juste jugement, mais ceux qui cherchent l’Éternel comprennent tout.

Mieux vaut le pauvre qui marche dans son intégrité, que l’homme pervers dans ses doubles voies, bien qu’il soit riche.

Qui garde la loi est un fils intelligent ; mais le compagnon des débauchés fait honte à son père.

Celui qui augmente son bien par l’intérêt et l’usure, l’amasse pour celui qui est bon pour les misérables.

Qui détourne son oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination.

Celui qui égare les hommes droits sur un mauvais chemin tombera lui-même dans la fosse qu’il aura creusée ; mais les hommes intègres hériteront le bien.

L’homme riche est sage à ses yeux, mais le pauvre qui est intelligent le sonde.

Quand les justes se réjouissent il y a beaucoup de gloire ; mais quand les méchants se lèvent, les hommes se cachent.

Celui qui cache ses transgressions ne prospérera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde.

Bienheureux l’homme qui craint continuellement ; mais celui qui endurcit son cœur tombera dans le malheur.


Le verset 1 rappelle les frayeurs annoncées comme châtiment sur Israël coupable (Lév. 26, 36-38). En général, le comportement d’un homme dépend de l’état de sa conscience (v. 1). Est-elle mauvaise, il sera toujours inquiet, et verra des dangers partout. Est-elle bonne au contraire, il aura de l’assurance devant Dieu et les hommes (1 Jean 3, 21 ; Gen. 3, 8). Le verset 13 est capital. Il trace au pécheur le chemin de la repentance et du pardon. Il explique aussi pourquoi certains chrétiens ne font pas de progrès. Pour retrouver le chemin de la communion avec Dieu, il est indispensable de confesser ses fautes. Mais encore faut-il ensuite, avec le secours du Seigneur, les abandonner. Sinon, la confession n’est pas faite avec droiture ; on peut dire que c’est se moquer de Dieu. En somme, beaucoup plus de choses que nous ne pensons découlent de notre état moral. La vraie intelligence, par exemple, est la part de ceux qui cherchent l’Éternel. Ils comprennent tout (v. 5). Tandis qu’il y a des gens qui ne cessent de poser les mêmes questions, au fond, parce que la personne de Christ a peu de valeur pour eux. Le verset 9 nous montre que l’obéissance à Dieu et l’exaucement des prières sont également liés (comp. Jean 15, 7).