Année 5, 26 mars

Proverbes 29, 1-14

L’homme qui, étant souvent repris, roidit son cou, sera brisé subitement, et il n’y a pas de remède.

Quand les justes se multiplient, le peuple se réjouit ; mais quand le méchant gouverne, le peuple gémit.

L’homme qui aime la sagesse est la joie de son père, mais le compagnon des prostituées dissipera son bien.

Un roi, par le juste jugement, affermit le pays, mais l’homme qui accepte des présents le ruine.

L’homme qui flatte son prochain étend un filet devant ses pas.

Dans la transgression de l’homme mauvais, il y a un piège ; mais le juste chantera et se réjouira.

Le juste prend connaissance de la cause des pauvres ; le méchant ne comprend aucune connaissance.

Les hommes moqueurs mettent en feu une ville, mais les sages détournent la colère.

Un homme sage qui plaide avec un homme insensé, qu’il s’irrite ou qu’il rie, n’a point de repos.

Les hommes de sang haïssent l’homme intègre, mais les hommes droits tiennent à sa vie.

Le sot met dehors tout son esprit, mais le sage le calme et le retient.

Qu’un gouverneur prête attention à la parole de mensonge, tous ses serviteurs seront méchants.

Le pauvre et l’oppresseur se rencontrent, l’Éternel éclaire les yeux de tous deux.

Le roi qui juge les pauvres selon la vérité,… son trône sera affermi pour toujours.


Dans ce livre, le sage et l’insensé, le juste et le méchant, le pauvre et le riche, le roi et le serviteur, et bien d’autres personnages, sont considérés selon leurs relations réciproques et leurs responsabilités devant Dieu. — Les versets 1, 2 se raccordent au chapitre 28. « L’homme qui, étant souvent repris, roidit son cou sera brisé subitement… ». Si l’orgueil d’un homme n’est pas brisé, c’est lui-même qui le sera, soudainement et sans remède, avec l’inique, l’homme de Bélial (chap. 6, 15). Tel fut le sort du Pharaon, de Saül, d’Absalom… Mais il est toujours grave, même pour un croyant, de mépriser la discipline du Seigneur (Héb. 12, 5). « L’homme qui aime la sagesse est la joie de son père… » (v. 3). Vrai dans nos familles, ce verset s’applique à plus forte raison dans la famille de Dieu. C’est la joie du Père de voir Ses enfants aimer la sagesse, qui est Jésus Christ (2 Jean 4 ; 3 Jean 4). — Plusieurs versets nous parlent de la justice. Elle est spécialement exigée du gouverneur ou du roi (v. 4, 12, 14). Mais tous ceux qui sont des justes (v. 7 ; c’est-à-dire justifiés par l’œuvre de Christ) doivent prendre connaissance, avec sympathie, de la cause du pauvre. — Tous ces enseignements se rapportent spécialement à la vie en société.