Année 5, 8 juillet

Aggée 2, 1-14

* Au septième [mois], le vingt et unième [jour] du mois, la parole de l’Éternel vint par Aggée le prophète, disant : Parle à Zorobabel, fils de Shealthiel, gouverneur de Juda, et à Joshua, fils de Jotsadak, le grand sacrificateur, et au reste du peuple, disant : Qui est de reste parmi vous qui ait vu cette maison dans sa première gloire, et comment la voyez-vous maintenant ? N’est-elle pas comme rien à vos yeux ? Mais maintenant, sois fort, Zorobabel, dit l’Éternel, et sois fort, Joshua, fils de Jotsadak, grand sacrificateur, et soyez forts, vous, tout le peuple du pays, dit l’Éternel, et travaillez ; car je suis avec vous, dit l’Éternel des armées. La parole [selon laquelle] j’ai fait alliance avec vous, lorsque vous sortîtes d’Égypte, et mon Esprit, demeurent au milieu de vous ; ne craignez pas. Car, ainsi dit l’Éternel des armées : Encore une fois, ce sera dans peu de temps, et j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et la terre sèche ; et j’ébranlerai toutes les nations. Et l’objet du désir de toutes les nations viendra, et je remplirai cette maison de gloire, dit l’Éternel des armées. L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées : la dernière gloire de cette maison sera plus grande que la première, dit l’Éternel des armées, et dans ce lieu, je donnerai la paix, dit l’Éternel des armées.

Le vingt-quatrième [jour] du neuvième [mois], dans la seconde année de Darius, la parole de l’Éternel vint par Aggée le prophète, disant : Ainsi dit l’Éternel des armées : Interroge les sacrificateurs sur la loi, disant : Si un homme porte de la chair sainte dans le pan de sa robe, et qu’il touche avec le pan de sa robe du pain, ou quelque mets, ou du vin, ou de l’huile, ou quoi que ce soit qu’on mange, [ce qu’il a touché] sera-t-il sanctifié ? Et les sacrificateurs répondirent et dirent : Non. Et Aggée dit : Si un homme qui est impur par un corps [mort] touche quelqu’une de toutes ces choses, est-elle devenue impure ? Et les sacrificateurs répondirent et dirent : Elle est impure. Et Aggée répondit et dit : Ainsi est ce peuple, et ainsi est cette nation devant moi, dit l’Éternel, et ainsi est toute l’œuvre de leurs mains, et ce qu’ils présentent là est impur.


La première révélation d’Aggée avait apporté la répréhension. La seconde, moins d’un mois après que les chefs et le peuple eurent obéi, vient leur donner des exhortations et des encouragements : « soyez forts… et travaillez » — recommande l’Éternel — il s’agit de ma gloire. Votre travail a en vue une personne : « l’objet du désir des nations », Christ qui va paraître glorieux (v. 7). — Mais où trouver cette force ? — « Je suis avec vous », est la précieuse réponse, moi le Dieu puissant, l’Éternel des armées. Et ce que je vous donne vous suffira : « la Parole… et mon Esprit, demeurent au milieu de vous ; ne craignez pas » (v. 4, 5). Ressources bénies ! Elles sont aussi pour nous qui vivons, comme Aggée, en un temps de ruine. Dans son troisième message, le prophète rappelle la sainteté pratique, sans laquelle aucun travail ne peut être reconnu par Dieu. Et la double question posée aux sacrificateurs confirme ce principe général : nos contacts avec un monde souillé ne purifieront pas celui-ci. Tout au contraire, nous serons inévitablement contaminés, à la longue, par un mauvais milieu (1 Cor. 15, 33). — « Je suis avec vous tous les jours », a promis le Seigneur Jésus (Matt. 28, 20). Mais restons, pour notre part, toujours auprès de Lui.