Année 5, 29 juillet

Galates 1, 11-24

Or je vous fait savoir, frères, que l’évangile qui a été annoncé par moi n’est pas selon l’homme. Car moi, je ne l’ai pas reçu de l’homme non plus, ni appris, mais par la révélation de Jésus Christ. Car vous avez ouï dire [quelle a été] autrefois ma conduite dans le judaïsme, comment je persécutais outre mesure l’assemblée de Dieu et la dévastais, et comment j’avançais dans le judaïsme plus que plusieurs de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’a mis à part dès le ventre de ma mère et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler son Fils en moi, afin que je l’annonçasse parmi les nations, aussitôt, je ne pris pas conseil de la chair ni du sang, ni ne montai à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi, mais je m’en allai en Arabie, et je retournai de nouveau à Damas. Puis, trois ans après, je montai à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas, et je demeurai chez lui quinze jours ; et je ne vis aucun autre des apôtres, sinon Jacques le frère du Seigneur. Or dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. Ensuite j’allai dans les pays de Syrie et de Cilicie. Or j’étais inconnu de visage aux assemblées de la Judée qui sont en Christ, mais seulement elles entendaient dire : Celui qui nous persécutait autrefois, annonce maintenant la foi qu’il détruisait jadis ; et elles glorifiaient Dieu à cause de moi.


Quel bonheur, pour nous, de pouvoir faire une entière confiance à la Parole de Dieu ! Si l’évangile annoncé par Paul avait été selon l’homme, alors oui, les Galates auraient été fondés à accepter des compléments ou des modifications. Mais il n’en était rien. Et pour bien attester la source divine de son ministère, l’apôtre raconte de quelle extraordinaire façon il lui a été confié. C’est Dieu qui l’a mis à part (v. 15), Dieu qui a révélé Son Fils en lui, Dieu encore qui l’a formé à Son école, sans maîtres humains, dans le désert d’Arabie. En outre, Christ l’avait directement appelé du haut du ciel (Act. 9). — Paul, avant son chemin de Damas, nous apprend qu’on peut être absolument sincère, en étant absolument l’ennemi du Seigneur (Jean 16, 2). Mais combien elle lui était chère, à présent, cette Assemblée de Dieu, autrefois persécutée par lui « outre mesure ». Imitons ce dévouement pour le Seigneur et les siens, ce zèle pour annoncer la foi (v. 23) ! Mais remarquons qu’avant de parler à d’autres de Son Fils, Dieu se plaît à Le « révéler » en nous (v. 16). Il veut produire, dans notre cœur, l’incomparable connaissance de Christ, pour qu’en découle notre témoignage (2 Cor. 4, 6).