Année 5, 2 août

Galates 3, 15-29

Frères, je parle selon l’homme : personne n’annule une alliance qui est confirmée, même [celle] d’un homme, ni n’y ajoute. Or c’est à Abraham que les promesses ont été faites, et à sa semence. Il ne dit pas : « et aux semences », comme [parlant] de plusieurs ; mais comme [parlant] d’un seul : — « et à ta semence », qui est Christ. Or je dis ceci : que la loi, qui est survenue quatre cent trente ans après, n’annule point une alliance antérieurement confirmée par Dieu, de manière à rendre la promesse sans effet.

Car si l’héritage est sur le principe de loi, il n’est plus sur le principe de promesse ; mais Dieu a fait le don à Abraham par promesse.

Pourquoi donc la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu’à ce que vînt la semence à laquelle la promesse est faite, ayant été ordonnée par des anges, par la main d’un médiateur. Or un médiateur n’est pas [médiateur] d’un seul, mais Dieu est un seul.

La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu ? Qu’ainsi n’advienne ! Car s’il avait été donné une loi qui eût le pouvoir de faire vivre, la justice serait en réalité sur le principe de [la] loi. Mais l’écriture a renfermé toutes choses sous le péché, afin que la promesse, sur le principe de [la] foi en Jésus Christ, fût donnée à ceux qui croient. Or avant que la foi vînt, nous étions gardés sous [la] loi, renfermés pour la foi qui devait être révélée ; de sorte que la loi a été notre conducteur jusqu’à Christ, afin que nous fussions justifiés sur le principe de [la] foi ; mais, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous un conducteur, car vous êtes tous fils de Dieu par la foi dans le christ Jésus. Car vous tous qui avez été baptisés pour Christ, vous avez revêtu Christ : il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave, ni homme libre ; il n’y a ni mâle, ni femelle ; car vous tous, vous êtes un dans le christ Jésus. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc [la] semence d’Abraham, héritiers selon [la] promesse.


L’apôtre explique pourquoi la loi ne change rien aux promesses divines. Celles-ci lui sont antérieures, et Dieu ne se dédit pas. Et surtout, elles ont été faites à la semence d’Abraham, c’est-à-dire à Christ (v. 16). Rien ne saurait annuler ni contredire ce que Dieu garantit à Son Bien-aimé — et à ceux qui Lui appartiennent. « Pourquoi donc la loi ? » (v. 19). On l’a comparée à un miroir. Elle me montre ma souillure, mais elle est aussi incapable de l’ôter, qu’un miroir de me laver. Ce n’est pas là sa fonction. La loi ne fait que me convaincre de péché ; elle est donc mon conducteur jusqu’à Christ (v. 24). Après quoi, son rôle est terminé, comme celui de l’instructeur qui a préparé son élève à monter dans une classe supérieure. Pénible école que celle de la loi ! Elle m’apprend que je suis pécheur, et elle ne me rend pas juste ; que je suis mort, et elle n’a pas le pouvoir de me faire vivre ; que je suis sans force, et elle ne m’en fournit aucune. Mais tout ce qui me manque, je le trouve alors en Jésus. — Le baptême est le signe public de la mise à part pour Christ, par Sa mort. Vous qui avez été baptisés, êtes-vous réellement « fils de Dieu par la foi en Jésus Christ » ? Avez-vous vraiment « revêtu Christ » (v. 26, 27) ? Porter un uniforme auquel on n’a pas droit, est une fraude et un abus de confiance.