Année 5, 29 août

Colossiens 1, 1-11

Paul, apôtre du christ Jésus par la volonté de Dieu, et Timothée, le frère, aux saints et fidèles frères en Christ qui sont à Colasses : Grâce et paix à vous, de la part de Dieu notre Père [et du seigneur Jésus Christ] !

Nous rendons grâces au Dieu et Père de notre seigneur Jésus Christ, priant toujours pour vous, ayant ouï parler de votre foi dans le christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les saints, à cause de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux et dont vous avez déjà ouï parler dans la parole de la vérité de l’évangile, qui est parvenu jusqu’à vous, comme aussi [il l’est] dans tout le monde, et qui porte du fruit et croît, comme aussi parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu en vérité, comme vous l’avez entendue d’Épaphras, notre bien-aimé compagnon de service, qui est un fidèle serviteur du Christ pour vous, qui nous a aussi fait connaître votre amour dans l’Esprit.

C’est pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons ouï parler, nous ne cessons pas de prier et de demander pour vous que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu : étant fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et constance, avec joie,


Cette lettre s’adresse à une assemblée que Paul n’avait jamais visitée (chap. 2, 1). Colosses semble avoir reçu l’évangile par le moyen d’Épaphras, serviteur de Dieu, auquel est rendu ici (v. 7, 8) et au chapitre 4, 12, 13, un remarquable témoignage. Selon son habitude, l’apôtre relève d’abord tout le bien possible chez les croyants auxquels il écrit. Inspirons-nous de son exemple. La foi, l’espérance et l’amour, étaient le fruit triple et complet porté par l’évangile à Colosses (v. 4, 5). Mais ce qui nourrit la foi, soutient l’espérance, réchauffe l’amour, c’est la connaissance de Dieu (v. 10). Aussi l’apôtre demande-t-il, dans sa prière, que les Colossiens en soient remplis. Il fallait que leur marche — et la nôtre — obéisse à un double motif. Vis-à-vis d’autrui : nous montrer dignes de Celui à qui nous confessons appartenir. Et surtout vis-à-vis du Seigneur, si nous L’aimons : chercher à Lui plaire à tous égards. — Voyez enfin au verset 11 pourquoi toute la force du Seigneur est requise. Non pour tel combat spectaculaire, ni même ici pour annoncer l’évangile. Simplement pour nous donner de la patience et de la constance — avec joie. Victoires que nous avons l’occasion de remporter tous les jours !