Année 5, 3 septembre

Colossiens 3, 8-17

Mais maintenant, renoncez, vous aussi, à toutes ces choses : colère, courroux, malice, injures, paroles honteuses venant de votre bouche. Ne mentez point l’un à l’autre, ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions et ayant revêtu le nouvel [homme] qui est renouvelé en connaissance, selon [l’]image de celui qui l’a créé, où il n’y a pas Grec et Juif, circoncision et incirconcision, barbare, Scythe, esclave, homme libre ; mais où Christ est tout et en tous.

Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de longanimité, vous supportant l’un l’autre et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a un sujet de plainte contre un autre ; comme aussi le Christ vous a pardonné, vous aussi [faites] de même. Et par-dessus toutes ces choses, [revêtez-vous] de l’amour, qui est le lien de la perfection. Et que la paix du Christ, à laquelle aussi vous avez été appelés en un seul corps, préside dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants.

Que la parole du Christ habite en vous richement, — en toute sagesse vous enseignant et vous exhortant l’un l’autre, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant de vos cœurs à Dieu dans [un esprit de] grâce. Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, [faites] tout au nom du seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père.


La dépouille du vieil homme se compose des tristes haillons désignés dans les versets 8, 9 : colère, malice, injures… Ayons honte de nous présenter ainsi. Revêtons plutôt le vêtement lumineux du nouvel homme, dont Christ est le modèle parfait (v. 10). Ses ornements sont décrits : miséricorde… humilité, douceur, support, pardon… Par-dessus tout, couvrons-nous de l’amour, qui est Sa nature même. C’est lui qui nous fera reconnaître comme disciples de Jésus (Jean 13, 35). — Notre état intérieur n’est pas moins essentiel. En nous doivent demeurer : Christ qui est tout (v. 11, fin), Sa paix (v. 15), Sa Parole (v. 16). Ce n’est pas d’avoir la Bible à la maison, ni même sur notre table de chevet, qui nous fera le moindre bien. Le mets le plus fortifiant ne nourrit pas, tant qu’il reste dans l’assiette. Il faut que la Parole habite en nous richement (Rom. 10, 8). Un autre moyen auquel nous ne pensons guère pour être enseignés et exhortés, ce sont les cantiques chantés de nos cœurs à Dieu (Ps. 119, 54). N’en privons ni Lui ni nous. Enfin, pour chacune de nos paroles ou de nos actions, une double question nous servira de pierre de touche. Puis-je dire ou faire ceci au nom du Seigneur Jésus ? Puis-je rendre grâces pour cela à Dieu le Père ?