Année 5, 19 septembre

1 Timothée 2, 1-15

J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des supplications, des prières, des intercessions, des actions de grâces pour tous les hommes, — pour les rois et pour tous ceux qui sont haut placés, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté ; car cela est bon et agréable devant notre Dieu sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité ; car Dieu est un, et le médiateur entre Dieu et les hommes est un, [l’]homme Christ Jésus, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous, témoignage [qui devait être rendu] en son propre temps, pour lequel moi, j’ai été établi prédicateur et apôtre (je dis la vérité, je ne mens pas), docteur des nations dans la foi et dans la vérité.

Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, élevant des mains saintes, sans colère et sans raisonnement. De même aussi, que les femmes se parent d’un costume décent, avec pudeur et modestie, non pas de tresses et d’or, ou de perles, ou d’habillements somptueux, mais par de bonnes œuvres, ce qui sied à des femmes qui font profession de servir Dieu. Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission ; mais je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence ; car Adam a été formé le premier, et puis Ève ; et Adam n’a pas été trompé ; mais la femme, ayant été trompée, est tombée dans la transgression ; mais elle sera sauvée en enfantant, si elles persévèrent dans la foi et l’amour et la sainteté, avec modestie.


Avant toutes « ces choses » dont il va parler à Timothée (chap. 3, 14 ; 4, 6, 11…), l’apôtre nomme la prière sous ses différentes formes. C’est par là que commence tout service chrétien. La volonté de salut de Dieu, l’œuvre de Christ, et notre prière, embrassent tous les hommes. Notre devoir est de prier pour tous sans restriction, parce que Dieu veut que tous soient sauvés, et parce que le Christ Jésus s’est donné en rançon pour tous. Et c’est notre privilège de prier pour les multitudes qui ne savent pas le faire. — Il dépend de « ceux qui sont haut placés » que nous puissions mener une vie paisible et tranquille. Demandons à Dieu de nous l’assurer par leur moyen, non pour la gaspiller au gré de nos convoitises, mais pour être plus libres de nous occuper du salut des pécheurs (Esdr. 6, 10). — Les frères, y compris les plus jeunes, sont appelés à prier en tout lieu, publiquement, dans l’assemblée. Les sœurs, par contre, y gardent le silence. Mais, par leur attitude et leur tenue modeste, elles peuvent rendre un témoignage plus puissant que par des paroles. Les conséquences de la chute demeurent, pour la femme (Gen. 3, 16), mais la foi, l’amour, la sainteté et la modestie, sont, même pour la terre, gages de délivrance et de bénédiction.