Année 5, 24 septembre

1 Timothée 6, 11-21

Mais toi, ô homme de Dieu, fuis ces choses, et poursuis la justice, la piété, la foi, l’amour, la patience, la douceur d’esprit ; combats le bon combat de la foi ; saisis la vie éternelle, pour laquelle tu as été appelé et tu as fait la belle confession devant beaucoup de témoins. Je t’ordonne devant Dieu qui appelle toutes choses à l’existence, et devant le christ Jésus qui a fait la belle confession devant Ponce Pilate, que tu gardes ce commandement, sans tache, irrépréhensible, jusqu’à l’apparition de notre seigneur Jésus Christ, laquelle le bienheureux et seul Souverain, le roi de ceux qui règnent et le seigneur de ceux qui dominent, montrera au temps propre, lui qui seul possède l’immortalité, qui habite la lumière inaccessible, lequel aucun des hommes n’a vu, ni ne peut voir, — auquel soit honneur et force éternelle ! Amen.

Ordonne à ceux qui sont riches dans le présent siècle, qu’ils ne soient pas hautains et qu’ils ne mettent pas leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses richement pour en jouir ; qu’ils fassent du bien ; qu’ils soient riches en bonnes œuvres ; qu’ils soient prompts à donner, libéraux, s’amassant comme trésor un bon fondement pour l’avenir, afin qu’ils saisissent ce qui est vraiment la vie.

Ô Timothée, garde ce qui t’a été confié, fuyant les discours vains et profanes et l’opposition de la connaissance faussement ainsi nommée, de laquelle quelques-uns faisant profession, se sont écartés de la foi. Que la grâce soit avec toi !


« Mais toi… ! ». L’homme de Dieu — et chaque enfant de Dieu — doit sans cesse ici-bas marcher à contre-courant. Il fuit ce que le monde aime et recherche : l’argent et les choses que l’argent procure (v. 10). Il poursuit ce qui plaît au Seigneur : justice, piété, foi, amour, patience, douceur (v. 11). Il attend Son apparition, ce temps où tout sera manifesté (v. 14). — L’apôtre ne confond pas « ceux qui sont riches » (v. 17), avec « ceux qui veulent devenir riches » (v. 9). Mais il projette sur les biens du « présent siècle » la lumière de l’éternité. L’objet de notre confiance, ce ne sont pas les dons, mais Celui qui donne (v. 17 fin) ; le vrai gain, c’est la piété ; les vraies richesses, les bonnes œuvres (v. 18) ; le vrai trésor, un bon fondement pour l’avenir (v. 19). Oui, sachons discerner et saisir « ce qui est vraiment la vie… ». — Fuis…, poursuis…, combats…, saisis…, avons-nous trouvé dans notre lecture (v. 11, 12). Le verset 20 fait entendre un dernier impératif, particulièrement solennel : « Ô Timothée, garde ce qui t’a été confié » (voir aussi v. 14 et 2 Tim. 1, 14). Telle est l’exhortation finale, dans laquelle nous invitons chacun de nos jeunes lecteurs à remplacer par son propre nom celui de Timothée.