Année 5, 27 octobre

Hébreux 13, 17-25

Obéissez à vos conducteurs et soyez soumis, car ils veillent pour vos âmes, comme ayant à rendre compte ; afin qu’ils fassent cela avec joie, et non en gémissant, car cela ne vous serait pas profitable.

Priez pour nous, car nous croyons que nous avons une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. Mais je vous prie d’autant plus instamment de faire cela, afin que je vous sois rendu plus tôt.

Or le Dieu de paix qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, dans [la puissance du] sang de l’alliance éternelle, notre seigneur Jésus, vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen.

Or je vous exhorte, frères, à supporter la parole d’exhortation, car ce n’est qu’en peu de mots que je vous ai écrit.

Sachez que notre frère Timothée a été mis en liberté : s’il vient bientôt, je vous verrai avec lui. Saluez tous vos conducteurs et tous les saints. Ceux d’Italie vous saluent. Que la grâce soit avec vous tous ! Amen.


Nous avons eu de fidèles conducteurs. Vénérons leur mémoire, imitons leur foi… et lisons leurs écrits (v. 7). Mais Dieu nous donne aussi aujourd’hui des conducteurs (v. 17, 24). Quel est notre devoir vis-à-vis d’eux ? Leur obéir, prier pour eux (v. 18), faire en sorte qu’ils puissent remplir leur service avec joie — ils veillent pour nos propres âmes. — Et également, supporter la parole d’exhortation, quand elle nous est adressée par eux (v. 22). Toutefois, qu’aucun ouvrier du Seigneur ne nous fasse perdre de vue le grand Pasteur des brebis. Lui seul a mis Sa vie pour elles, et maintenant, Il les mène avec Lui en dehors du camp de la religion humaine. Désormais, tous les chrétiens constituent un seul troupeau, ayant à sa tête un seul Berger (Jean 10, 4, 16). — L’un après l’autre, au long de l’épître, les éléments du judaïsme ont été enlevés et remplacés par les glorieuses vérités chrétiennes. Elles sont toutes l’œuvre que Dieu accomplit en nous (v. 21) : Il nous affranchit de tout lien, nous dépouille de toute forme, pour nous attacher à Son Fils ressuscité et glorifié. En attendant Son apparition prochaine, puisse cette épître nous avoir appris déjà, par la foi, à fixer les yeux sur Lui (chap. 12, 2).