Année 5, 9 novembre

1 Pierre 3, 1-12

Pareillement, vous, femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, si même il y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils soient gagnés sans [la] parole, par la conduite de leurs femmes, ayant observé la pureté de votre conduite dans la crainte, — vous, dont la parure ne doit pas être [une parure] extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés et à être paré d’or et habillé de [beaux] vêtements, mais l’homme caché du cœur, dans l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible qui est d’un grand prix devant Dieu ; car c’est ainsi que jadis se paraient aussi les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs propres maris, comme Sara obéissait à Abraham, l’appelant seigneur, de laquelle vous êtes devenues les enfants, en faisant le bien et en ne craignant aucune frayeur.

Pareillement, vous, maris, demeurez avec elles selon la connaissance, comme avec un vase plus faible, [c’est-à-dire] féminin, leur portant honneur comme étant aussi ensemble héritiers de la grâce de la vie, pour que vos prières ne soient pas interrompues.

Enfin, soyez tous d’un même sentiment, sympathisants, fraternels, compatissants, humbles, ne rendant pas mal pour mal, ou outrage pour outrage, mais au contraire bénissant, parce que vous avez été appelés à ceci, c’est que vous héritiez de la bénédiction ; « car celui qui veut aimer la vie et voir d’heureux jours, qu’il garde sa langue de mal, et ses lèvres de proférer la fraude ; qu’il se détourne du mal et qu’il fasse le bien ; qu’il recherche la paix et qu’il la poursuive ; car les yeux du *Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont [tournées] vers leurs supplications ; mais la face du *Seigneur est contre ceux qui font le mal ».


« Pareillement, vous, femmes… (v. 1), vous, maris… (v. 7), vous jeunes gens… » (chap. 5, 5). C’est toujours le même motif qu’au chapitre 2, 13 : l’amour du Seigneur, qui dicte à chacun la conduite qu’il doit avoir dans sa famille et dans l’Assemblée. Une femme chrétienne révèle où sont ses affections par sa manière de se parer. Se préoccupe-t-elle de la beauté cachée du cœur, celle que le Seigneur est seul à voir ? Et recherche-t-elle ce qui est d’un grand prix devant Dieu : « un esprit doux et paisible » (v. 4) ? Cet « ornement » fait partie de ce qui est incorruptible, de même que la Parole (chap. 1, 23) et que l’héritage céleste (chap. 1, 4). La mode selon Dieu n’a donc pas changé depuis Sara. — Notre titre d’héritiers de la grâce de la vie (v. 7) et de la bénédiction (v. 9 fin) constitue, avec l’exemple que nous a donné Celui qui est bon (v. 13 ; chap. 2, 21, 22), un motif impérieux pour ne pas rendre outrage pour outrage. — La longue citation du psaume 34 nous rappelle ce qu’est le gouvernement de Dieu. Si le mal se trouve dans nos bouches (v. 10) ou dans nos voies (v. 11), des conséquences douloureuses, permises par le Seigneur, pourront en résulter dès ici-bas (v. 12). Inversement, une marche dans le bien et la paix est le sûr moyen d’être béni. En plus de ce légitime désir de tout homme, nous jouirons de la communion du Seigneur.