Année 5, 20 novembre

1 Jean 1, 1-10

Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de la vie (et la vie a été manifestée ; et nous avons vu, et nous déclarons, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous ayez communion avec nous : or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit accomplie.

Et c’est ici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous annonçons, [savoir] que Dieu est lumière et qu’il n’y a en lui aucunes ténèbres.

Si nous disons que nous avons communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité ; mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière, nous avons communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus Christ son Fils nous purifie de tout péché.

Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous.

Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité.

Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur et sa parole n’est pas en nous.


« Vous aussi, vous rendrez témoignage ; — avait dit le Seigneur aux douze — parce que dès le commencement vous êtes avec moi » (Jean 15, 27). C’est ce que fait ici l’apôtre Jean. Son sujet est la vie éternelle, d’abord « entendue », « vue » et « touchée » dans le Fils, maintenant communiquée à ceux qui ont reçu par la foi le droit d’être enfants de Dieu (Jean 1, 12). Il faut distinguer la relation proprement dite d’avec la jouissance de cette relation, appelée la communion. La première est la part de tous les enfants du Père. La seconde, la part seulement de ceux qui marchent dans la lumière (v. 7). Les verset 6 à 2 verset 2 expliquent comment la communion peut être entretenue, ou rétablie quand elle est interrompue. Du côté de Dieu, une provision inépuisable répond à toutes nos iniquités : le sang de Jésus Christ, Son Fils. Il n’est pas de péché trop grand que ce sang précieux ne puisse effacer. Il purifie de tout péché (v. 7 fin), de toute iniquité (v. 9 fin). De notre côté, une seule chose est demandée : la pleine confession de chacun de nos manquements, pour obtenir un plein pardon (v. 9 ; Ps. 32, 5). Ma lourde dette a été payée par un autre, et Dieu ne serait pas juste envers mon substitut, s’Il me la réclamait de nouveau.