◊1Mon souffle est corrompu[a1], mes jours s’éteignent : pour moi sont les sépulcres !
◊2Les moqueurs ne sont-ils pas autour de moi, et mes yeux ne demeurent-ils pas au milieu de leurs insultes ?
◊3Dépose, je te prie, [un gage] ; cautionne-moi auprès de toi-même : qui donc frappera dans ma main[1] ?
◊4Car tu as fermé leur cœur à l’intelligence ; c’est pourquoi tu ne les élèveras pas.
◊5Celui qui trahit ses amis pour qu’ils soient pillés, les yeux de ses fils seront consumés.
◊6* Et il a fait de moi un proverbe[a2] des peuples, et je suis devenu un homme auquel on crache au visage.
◊7Mon œil est terni par le chagrin, et mes membres sont tous comme une ombre.
◊8Les hommes droits en seront étonnés, et l’innocent s’élèvera contre l’impie ;
◊9Mais le juste tiendra ferme dans sa voie, et celui qui a les mains pures croîtra en force.
◊10Mais quant à vous tous, revenez encore, je vous prie ; mais je ne trouverai pas un sage parmi vous.
◊11* Mes jours sont passés, mes desseins sont frustrés, — les plans chéris de mon cœur.
◊12Ils[2] font de la nuit le jour, la lumière proche en présence des ténèbres.
◊13Si j’espère, le shéol est ma maison, j’étends mon lit dans les ténèbres ;
◊14Je crie à la fosse[3][a3] : Tu es mon père ! aux vers : Ma mère et ma sœur !
◊15Où donc est mon espoir ? Et mon espoir, qui le verra ?
◊16Il descendra vers les barres[4] du shéol, lorsque ensemble nous aurons du repos dans la poussière.