◊1Le cantique des cantiques, qui est de Salomon.
◊2Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! car tes amours sont meilleures que le vin. ◊3Tes parfums sont d’agréable odeur ; ton nom est un parfum répandu ; c’est pourquoi les jeunes filles t’aiment. ◊4Tire-moi : nous courrons après toi. — Le roi m’a amenée dans ses chambres. — Nous nous égayerons, et nous nous réjouirons en toi ; nous nous souviendrons[1] de tes amours plus que du vin. Elles t’aiment avec droiture.
◊5Je suis noire, mais je suis agréable, filles de Jérusalem ! comme les tentes de Kédar, comme les tentures de Salomon. ◊6Ne me regardez pas, parce que je suis noire, parce que le soleil m’a regardée[2] : les fils de ma mère se sont irrités contre moi, ils m’ont mise à garder les vignes ; ma vigne qui est à moi, je ne l’ai point gardée.
◊7Dis-moi, toi qu’aime mon âme, où tu pais [ton troupeau], où tu le fais reposer à midi ; car pourquoi serais-je comme une femme voilée auprès des troupeaux de tes compagnons ?
◊8Si tu ne le sais pas, ô la plus belle parmi les femmes ! sors sur les traces du troupeau, et pais tes chevreaux près des habitations des bergers.
◊9Je te compare, mon amie, à une jument aux chars du Pharaon. ◊10Tes joues sont agréables avec des rangées de joyaux ; ton cou, avec des colliers. ◊11Nous te ferons des chaînes d’or avec des paillettes d’argent.
◊12Pendant que le roi est à table, mon nard exhale son odeur. ◊13Mon bien-aimé est pour moi un bouquet de myrrhe ; il passera la nuit entre mes seins. ◊14Mon bien-aimé est pour moi une grappe de henné dans les vignes d’En-Guédi.
◊15Voici, tu es belle, mon amie ; voici, tu es belle ! Tes yeux sont des colombes.
◊16Voici, tu es beau, mon bien-aimé ; oui, tu es agréable ! oui, notre lit est verdoyant. ◊17Les solives de nos maisons sont des cèdres ; nos lambris des cyprès.