◊1Mieux vaut un morceau sec et la paix, qu’une maison pleine de viandes de sacrifices et des querelles.
◊2Un serviteur sage gouvernera le fils qui fait honte, et il aura part à l’héritage au milieu des frères.
◊3Le creuset est pour l’argent, et le fourneau pour l’or ; mais l’Éternel éprouve les cœurs.
◊4Celui qui fait le mal est attentif à la lèvre d’iniquité ; le menteur prête l’oreille à la langue pernicieuse.
◊5Qui se moque du pauvre outrage[1] celui qui l’a fait ; qui se réjouit de la calamité ne sera pas tenu pour innocent.
◊6La couronne des vieillards, ce sont les fils des fils, et la gloire des fils, ce sont leurs pères.
◊7La parole[2] excellente ne convient point à un homme vil ; combien moins [sied] à un prince la lèvre menteuse.
◊8Le présent est une pierre précieuse[3] aux yeux de celui qui le possède ; de quelque côté qu’il se tourne, il réussit.
◊9Celui qui couvre une transgression cherche l’amour, mais celui qui répète une chose divise les intimes amis.
◊10La répréhension[4] fait plus d’impression sur[5] l’homme intelligent que cent coups sur le sot.
◊11L’inique ne cherche que rébellion ; mais un messager cruel sera envoyé contre lui.
◊12Qu’un homme rencontre une ourse privée de ses petits, plutôt qu’un sot dans sa folie !
◊13Le mal ne quittera point la maison de celui qui rend le mal pour le bien.
◊14Le commencement d’une querelle, c’est comme quand on laisse couler des eaux ; avant que la dispute s’échauffe, va-t’en.
◊15Celui qui justifie le méchant et celui qui condamne le juste sont tous deux en abomination à l’Éternel.
◊16Pourquoi donc le prix dans la main d’un sot pour acheter la sagesse, alors qu’il n’a point de sens ?
◊17L’ami aime en tout temps, et un frère est né pour la détresse.
◊18L’homme dépourvu de sens frappe dans la main, s’engageant comme caution vis-à-vis de son prochain.
◊19Qui aime les contestations aime la transgression ; qui hausse son portail cherche la ruine.
◊20Celui qui est pervers de cœur ne trouve pas le bien ; et celui qui use de détours avec sa langue tombe dans le mal.
◊21Celui qui engendre un sot [l’engendre] pour son chagrin ; et le père d’un homme vil ne se réjouira pas.
◊22Le cœur joyeux fait du bien à la santé, mais un esprit abattu dessèche les os.
◊23Le méchant prend de [son] sein un présent pour faire dévier les sentiers du jugement.
◊24La sagesse est en face de l’homme intelligent, mais les yeux du sot sont au bout de la terre.
◊25Un fils insensé[6] est un chagrin pour son père et une amertume pour celle qui l’a enfanté.
◊26Il n’est pas bon de punir le juste, et de frapper les nobles à cause de [leur] droiture.
◊27Celui qui a de la connaissance retient ses paroles, et un homme qui a de l’intelligence est d’un esprit froid.
◊28Même le fou qui se tait est réputé sage, — celui qui ferme ses lèvres, un homme intelligent.