◊1La sagesse a bâti sa maison, elle a taillé ses sept colonnes ; ◊2elle a tué ses bêtes, elle a mixtionné son vin, elle a aussi dressé sa table ; ◊3elle a envoyé ses servantes ; elle crie sur les sommets des hauteurs de la ville : ◊4Qui est simple ? qu’il se retire ici. À celui qui est dépourvu de sens, elle dit : ◊5Venez, mangez de mon pain, et buvez du vin que j’ai mixtionné. ◊6Laissez la sottise[1], et vivez, et marchez dans la voie de l’intelligence.
◊7Qui instruit un moqueur reçoit pour lui-même de la confusion ; et qui reprend un méchant [reçoit] pour lui-même une tache. ◊8Ne reprends pas le moqueur, de peur qu’il ne te haïsse ; reprends le sage, et il t’aimera. ◊9Donne au sage, et il deviendra encore plus sage ; enseigne le juste, et il croîtra en science. ◊10La crainte de l’Éternel est le commencement[2] de la sagesse, et la connaissance du Saint[3] est l’intelligence. ◊11Car par moi tes jours seront multipliés, et des années de vie te seront ajoutées. ◊12Si tu es sage, tu seras sage pour toi-même ; et si tu es moqueur, tu en porteras seul la peine.
◊13La femme folle est bruyante, elle est sotte, il n’y a pas de connaissance en elle. ◊14Et elle s’assied à l’entrée de sa maison sur un trône, dans les lieux élevés de la ville, ◊15pour appeler ceux qui passent sur la route, qui vont droit leur chemin : ◊16Qui est simple ? qu’il se retire ici. Et à celui qui est dépourvu de sens, elle dit : ◊17Les eaux dérobées sont douces, et le pain [mangé] en secret est agréable ! ◊18Et il ne sait pas que les trépassés sont là, [et] que ses conviés sont dans les profondeurs du shéol.