Genèse 5, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 1, 9 janvier]

Après la faillite de la lignée de Caïn, c’est comme si Dieu reprenait l’histoire de l’homme à son commencement (v. 1, 2). Nous avons ici la succession des noms qui forment ce qui a été appelé « le fil d’or de la foi » à travers les âges, celui qui conduira au Messie ; la « semence de la femme » promise après la chute. Il n’est pas question dans cette famille-là de beaucoup d’activité comme dans celle de Caïn. Le passage de l’homme de Dieu sur la terre ne laisse guère de trace. Il ne contribue pas beaucoup aux progrès du monde et l’histoire n’a pas grand-chose à dire de lui. Il naît, vit, a des enfants et meurt. Oui, la mort est là, conséquence du péché, et le bref résumé de la longue vie de chacun de ces patriarches se termine par ces mots inexorables : « et il mourut ». Satan, le menteur, avait affirmé : « vous ne mourrez point certainement » (3, 4) ; mais Dieu a commandé : « tu retourneras à la poussière » (3, 19), et ce chapitre 5 nous en apporte une solennelle confirmation. Toutefois Adam et ses premiers descendants ont atteint des âges records. Dieu l’a permis pour qu’avant l’existence de l’écriture, la vérité se transmette oralement par aussi peu d’intermédiaires que possible (à peine sept entre Adam et Moïse).