Genèse 4, 17 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 1, 8 janvier]

Caïn, condamné à être vagabond, refuse le sort que Dieu lui a assigné et s’installe dans le monde d’une manière confortable. Il construit une ville pour lui et ses descendants, et chacun y trouve une occupation de son choix. Mais le « progrès social » ne corrige pas la nature humaine. La race de Caïn ressemble à son chef. La violence et l’esprit de provocation du premier meurtrier de l’histoire se reproduisent chez son descendant Lémec. Ce tableau nous offre déjà un raccourci du monde actuel qui a mis à mort Jésus, le vrai Abel. Tout continue comme si rien ne s’était passé, comme si la croix n’avait pas eu lieu. On s’est organisé pour vivre sur la terre le plus agréablement possible. Rien n’y manque : sciences, arts, industrie et même religion. Jésus seul en est absent. — Mais parallèlement à cette dynastie de Caïn, une autre race fait discrètement son apparition à la fin du chapitre. Seth prend la place d’Abel, et c’est alors qu’on commence à invoquer le nom de l’Éternel. La vie du juste mis à mort se perpétue en figure dans la lignée de la foi, nous montrant comment Christ, le second homme, s’est acquis une famille « assignée », portant Son nom, et vivant dans la crainte de Dieu. Lecteur, à laquelle des deux races appartenez-vous ?