Genèse 6, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 1, 11 janvier]

Les hommes se sont multipliés sur la terre et avec eux le mal sous ses deux formes : corruption et violence (v. 11). L’humanité est-elle meilleure de nos jours ? Tout nous montre que non. Et l’Écriture, bien plus certaine que nos contestations, nous prévient : « les hommes méchants… iront de mal en pis » (2 Tim. 3, 13). Aujourd’hui comme alors, l’admiration pour les hommes vaillants et de renom (fin du v. 4) qu’il s’agisse de héros, de champions sportifs, etc., peut aller de pair avec la pire corruption. Or c’est au cœur des hommes que l’Éternel regarde, non à leurs prouesses (1 Sam. 16, 7). Le verset 5 nous fait connaître le résultat tragique de cet examen : l’imagination de leurs pensées n’est que méchanceté en tout temps. « Le cœur des fils des hommes est plein de mal et la folie est dans leur cœur », confirme le Prédicateur (Eccl. 9, 3 ; voir aussi Jér. 17, 9). — Alors l’Éternel se repent d’avoir fait l’homme. Il va sans dire que Dieu ne fait jamais d’erreur. Mais la méchanceté de l’homme L’oblige à changer de dispositions, un peu comme quand des parents, à cause d’une désobéissance de leur enfant, renoncent à lui accorder un plaisir prévu. — Dieu décide donc de faire disparaître Sa créature de dessus la terre, à l’exception de Noé, le seul qui marche avec Lui.