Genèse 6, 13 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 1, 12 janvier]

Bien que Noé soit appelé un homme « juste », « parfait » par rapport à ceux de son temps (v. 9), ce n’est pas son mérite, mais la grâce seule qui va l’épargner (v. 8). Le moment est venu pour Dieu de lui faire connaître Ses pensées et de lui donner Ses instructions. Il est facile de se faire comprendre de quelqu’un qui marche avec vous. À ces communications, Noé répond par la foi. « Par la foi, Noé étant averti divinement… craignit et bâtit une arche pour la conservation de sa maison » (Héb. 11, 7). Il n’a rien d’autre que la parole de Dieu pour lui montrer que le jugement va venir. Mais elle lui suffit. Il bâtit l’arche et par elle condamne le monde. Chaque coup de son marteau rappelle à ses contemporains que le jugement approche. Et tant que dure la construction, la patience de Dieu attend (1 Pier. 3, 20). Mais combien en profitent ? En dehors de la famille du patriarche, apparemment personne ! Aux fidèles avertissements du « prédicateur de justice » n’ont répondu qu’indifférence et moqueries. Aujourd’hui aussi, nombreux sont les moqueurs qui ne croient ni au retour du Seigneur ni au jugement (2 Pier. 2, 5 ; 3, 3-6). Ils ignorent volontairement ce que la Bible dit du déluge, et considèrent ce récit comme une légende.