Genèse 9, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 1, 16 janvier]

La terre a été balayée des conséquences du péché. Mais la source du mal est toujours là, dans ce cœur humain que toute l’eau du déluge ne pouvait nettoyer. — Dieu bénit le patriarche et sa famille, et leur confie le gouvernement de la terre. Comment les descendants de Noé répondront-ils à cette divine bonté ? De la même manière que Caïn au chapitre 4 : par du sang versé ! Dieu l’annonce : la violence reparaîtra. Oui, le sang du Fils de Dieu Lui-même sera versé, et ce sera ce sang qui seul pourra laver le cœur humain. — La terre est livrée à l’homme qui depuis y domine durement. Sous son joug « toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu’à maintenant » (Rom. 8, 22). — Comme signe de Son alliance, Dieu donne l’arc dans la nuée. Son apparition au moment d’une averse est aujourd’hui encore une marque de Sa grâce, un rappel de la promesse du verset 15. — Dans le sens spirituel, il en est ainsi pour le chrétien. À travers tous les orages d’ici-bas, il a le privilège de lever les yeux de la foi vers un Dieu fidèle à Ses promesses. La présence de Christ à Sa droite (Héb. 9, 12 ; 10, 12), parlant mieux que l’arc, est le constant rappel qu’un jugement plus terrible que le déluge est à jamais passé pour l’enfant de Dieu.