Genèse 8, 6 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 1, 15 janvier]

Sans moyen de propulsion et sans gouvernail, l’arche que Dieu conduit d’une main sûre s’est posée sur les montagnes d’Ararat. Il semble que Noé pourrait sortir. Mais il attend, et bien des jours s’écoulent encore. Entré dans l’arche au commandement de Dieu, il ne veut en sortir que sur un autre ordre divin. La colombe qui ne peut se poser nulle part et retourne à l’arche est une image de l’Esprit de Dieu qui n’a pas Sa place dans un monde jugé. Mais lorsque Jésus paraîtra, l’Esprit enfin pourra se poser sur Lui sous cette forme pure d’une colombe (Matt. 3, 16). Et il en est ainsi aujourd’hui du croyant, possédant le Saint Esprit : il ne trouve dans ce monde aucune nourriture, ni rien pour satisfaire son cœur. Au contraire, l’homme naturel s’y trouve à l’aise, à l’image du corbeau, oiseau impur selon Lévitique 11, 15 qui se nourrit de chair corrompue. — Noé sort enfin de l’arche au commandement de l’Éternel. La première chose qu’il fait est d’offrir un sacrifice. Dieu a les premiers droits sur cette terre lavée de sa souillure, et il en monte vers Lui une odeur agréable. — N’avons-nous pas, nous aussi, connu souvent dans notre vie de petites ou de grandes délivrances ? Ne manquons jamais de rendre grâces ! Et en premier lieu pour « un si grand salut » (Héb. 2, 3).