Genèse 15, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 1, 24 janvier]

En repoussant les offres du roi de Sodome, Abram n’a rien perdu. Au contraire ! l’Éternel lui apparaît et lui déclare : « C’est moi qui suis ta récompense ». Il ne lui dit pas ce qu’Il veut lui donner, mais ce qu’Il veut être pour lui. Posséder le donateur, c’est plus que posséder ses dons. La foi d’Abram s’empare de la promesse que Dieu lui fait d’une semence céleste. Il donne « gloire à Dieu en étant pleinement persuadé que ce qu’il a promis, il est puissant aussi pour l’accomplir » (Rom. 4, 21). Croire Dieu (et pas seulement croire en Dieu) suffit pour être rendu juste (v. 6). Ce verset capital est cité trois fois dans le Nouveau Testament (Rom. 4, 3 ; Gal. 3, 6 ; Jacq. 2, 23). — L’Éternel s’étant ainsi engagé, l’alliance doit être scellée par des sacrifices (v. 9, 10). La mort de Christ est le seul moyen par lequel Dieu peut accomplir ce qu’Il a promis. Des oiseaux de proie cherchent à s’emparer des pièces des animaux : image des efforts de Satan pour nous ravir quelque résultat de la mort de Christ. Mais notre foi, comme celle d’Abram, doit être active pour l’en éloigner. — La fin du chapitre montre que l’homme de Dieu a maintenant acquis une vue beaucoup plus étendue de l’héritage promis. Il en est toujours ainsi après que la foi a été mise à l’épreuve.