Genèse 16, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 1, 25 janvier]

Hélas ! après de belles preuves de la foi d’Abram, nous trouvons une nouvelle défaillance dans la vie du patriarche. Il veut en quelque sorte aider Dieu à tenir Sa promesse. Au lieu d’attendre avec patience que lui soit donné le fils annoncé, il écoute Saraï sa femme. Et Agar la servante, probablement ramenée d’Égypte après le premier manquement d’Abram, va devenir la mère d’Ismaël. — Après avoir été le sujet de tristes querelles dans la maison de l’homme de Dieu, Agar s’enfuit loin de sa maîtresse. Mais l’Éternel prend soin de la pauvre servante. Il la rencontre sur son chemin de propre volonté et devient pour elle le Dieu qui se révèle (v. 13). Dans l’Ange de l’Éternel, il nous est permis de reconnaître le Seigneur Jésus Lui-même. Cher lecteur, avez-vous fait cette rencontre décisive ? Dieu s’est-Il révélé à vous comme étant vivant ? C’est en Christ qu’Il s’est fait connaître (Jean 8, 19 ; 2 Cor. 4, 6). Et c’est auprès de ce Sauveur vivant que nous trouvons en abondance l’eau vive de la grâce dont nous parle le puits de Lakhaï-roï (Jean 4, 14). Remarquons ce que l’Ange dit à Agar : « Retourne vers ta maîtresse et humilie-toi… » (v. 9). L’humiliation, la confession de nos péchés, est la première chose que le Seigneur nous demande quand Il s’est révélé à notre âme.