Genèse 21, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 1, 1 février]

La promesse de Dieu s’accomplit. « Au temps fixé » naît Isaac qui représente Christ sous Ses caractères de Fils et d’héritier (Héb. 1, 2). Après le rire incrédule d’Abraham (chap. 17, 17) et de Sara (chap. 18, 12), puis le rire joyeux et reconnaissant de cette dernière, qui devient le nom même d’Isaac (v. 3, 6), nous entendons le rire moqueur d’Ismaël (v. 9), figure de l’homme « selon la chair » qui ne peut rien comprendre aux conseils de Dieu accomplis en Christ. Ismaël, le fils de la servante, représente l’homme sous la servitude de la loi, n’ayant aucun droit aux promesses ni à l’héritage. — Ce que fait Sara paraît dur ; Abraham trouve cela mauvais. Mais Dieu l’approuve, voulant montrer ainsi en figure que l’héritage appartient à Christ seul et que, sur le principe des œuvres, l’homme n’y possède aucune part. Comme l’explique l’épître aux Galates, les croyants sont « enfants de la promesse ». Ayant reçu l’adoption, ils ne sont plus esclaves mais fils, et par conséquent héritiers (Gal. 4, 6, 7, 28). — La grâce agit pourtant envers Agar et son fils. Quand l’eau de l’outre, symbole des ressources humaines, est épuisée, le Vivant qui s’était révélé à elle au chapitre 16 renouvelle sa délivrance. Il est celui qui entend même la voix d’un enfant (v. 17).