Genèse 20, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 1, 31 janvier]

Une seconde fois Abraham renie sa femme et mérite les reproches du monde (voir chap. 12). Il est souvent nécessaire que Dieu répète Ses leçons jusqu’à ce qu’un mal soit jugé dans sa racine et confessé. Ici c’était un demi-mensonge (Gen. 20, 12, 13). Il est sérieux et instructif pour nous de voir un homme privilégié, jouissant avec Dieu d’une si grande intimité, perdre conscience de sa relation et manquer quant au témoignage. Écoutons les tristes paroles d’Abraham à Abimélec : « Dieu m’a fait errer loin de la maison de mon père… » (v. 13). Pauvre langage pour un croyant ! Est-ce tout ce qu’il a à dire de l’appel du « Dieu de gloire » vers la cité céleste ? Hélas, combien souvent nous lui ressemblons ! À fréquenter les gens du monde, un chrétien en arrive à parler comme eux. Mais même pendant le temps où Dieu apprend aux siens une leçon nécessaire, Il continue à veiller tendrement sur eux. « Il ne permit à personne de les opprimer et il reprit des rois à cause d’eux, disant : Ne touchez pas à mes oints… » (Ps. 105, 14). L’Éternel maintient Abraham en dignité comme Son représentant, le prophète qui parle en Son nom (v. 7) et l’intercesseur dont Il exauce les prières (v. 17).