Genèse 22, 13 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 1, 4 février]

Dieu s’est pourvu d’un Agneau pour l’holocauste. Quand le Seigneur Jésus est apparu au milieu du peuple sur les bords du Jourdain, Jean le baptiseur s’est écrié : « Voilà l’Agneau de Dieu » (Jean 1, 29). Il était la réponse divine à tous les péchés qui venaient d’être confessés. De sorte que le grand mystère dont nous avons une ombre dans ce chapitre est maintenant révélé. Et quelle assurance ce « Jéhovah-Jiré » continue d’apporter à tous ceux qui sont tourmentés par le fardeau de leurs péchés ! — Isaac est en figure ressuscité (Héb. 11, 19) ; Christ l’est en réalité avec toutes les conséquences pour Lui et pour nous. Pour Lui, c’est une épouse qui va Lui être donnée, raison pour laquelle nous trouvons Rebecca nommée au verset 23. Pour nous, ce sont les bénédictions célestes dont nous avons l’image dans les versets 17 et 18. — La foi d’Abraham a été montrée par cette œuvre (Jacq. 2, 21). L’épreuve fait la preuve, dit-on. Dieu connaissait son cœur et savait qu’il possédait cette foi, mais il fallait que celle-ci soit rendue publique. En ce qui nous concerne, si nous avons pu confesser : « Je crois au Seigneur Jésus », il nous sera tôt ou tard donné l’occasion de le montrer. Les épreuves des chrétiens n’ont souvent pas d’autre but que de mettre en évidence la réalité de la foi qui est en eux.