Genèse 23, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 1, 5 février]

Un sépulcre est tout ce qu’Abraham possédera de ce pays de Canaan qui pourtant lui est promis. En achetant le champ et la caverne de Macpéla pour ensevelir Sara, l’homme de Dieu confirme sa ferme attente de la résurrection. Pour lui Sara vit d’une vie divine. Il faut donc s’assurer tous les droits sur le lieu où sera déposé son corps qui doit ressusciter. Le plein prix payé pour la caverne et pour le champ nous rappelle les droits définitivement acquis par la croix de Christ, la mort vaincue, la certitude de la prochaine résurrection de tous les croyants. — Pas plus qu’au chapitre 14 où nous l’avons vu refuser les cadeaux du roi de Sodome, Abraham n’entend être redevable à qui que ce soit. Il insiste pour acquitter l’entière valeur du champ, sans marchander. Un chrétien se fait reconnaître dans tous ses rapports avec les gens du monde par sa correction et sa parfaite honnêteté. Il est exhorté par le Nouveau Testament à ne rien devoir à personne (Rom. 13, 8), à « marcher honorablement envers ceux du dehors » (1 Thess. 4, 12), enfin à « veiller à ce qui est honnête, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes » (2 Cor. 8, 21 ; voir aussi Rom. 12, 17).