Genèse 24, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 1, 6 février]

La mort de Sara suggère la mise de côté d’Israël (peuple dont est issu le vrai Isaac), après la résurrection du Seigneur (chap. 22). Pour assurer la semence de la promesse, Abraham, le « père d’une multitude » a un grand dessein dont l’accomplissement va nous être raconté tout au long : celui de donner une épouse à son fils. Mais une troisième personne intervient alors : le serviteur le plus ancien de sa maison, son intendant, frappante figure du Saint Esprit envoyé sur la terre afin d’y rassembler ceux qui constitueraient l’Église, l’Épouse de Christ. Ainsi, le Père, le Fils, le Saint Esprit, qui ont travaillé ensemble à l’œuvre de la création, ont aussi une activité commune dans le choix, l’appel et le rassemblement des rachetés unis à Christ ressuscité. Cette épouse sera cherchée en pays lointain. C’est parmi « ceux qui étaient loin » que Dieu a choisi et appelé des compagnons pour Son Fils (Éph. 2, 13). — Quel modèle de dépendance nous avons dans ce serviteur d’Abraham. Dans la maison de son maître, il a appris à connaître l’Éternel à qui il a affaire à présent personnellement. Il dispose sa prière devant Lui (Ps. 5, 3). N’oublions pas, avant d’entreprendre quoi que ce soit, d’en parler d’abord au Seigneur.