Genèse 25, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 1, 10 février]

La fin de la vie d’Abraham achève un vaste tableau prophétique : chapitre 21 : la naissance du Fils ; chapitre 22 : la croix et la résurrection du vrai Isaac ; chapitre 23 : la mise de côté d’Israël (la mort de Sara) ; chapitre 24 : l’appel de l’Église et son union avec Christ dans la gloire. Enfin chapitre 25 : l’introduction du règne de mille ans où les nations de la terre, représentées par les enfants de Ketura, seront bénies en relation avec Isaac. À ce dernier Abraham fait don de tout ce qu’il a. Isaac représente Christ sous Son caractère d’héritier universel. « L’Éternel m’a dit : Tu es mon Fils… Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage… » (Ps. 2, 7, 8). C’est sur ce glorieux avenir que les pensées d’Abraham se portaient par la foi. Au-delà d’Isaac, il contemplait Celui en qui les promesses auraient leur accomplissement. « Abraham… a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour — dira Jésus aux Juifs — et il l’a vu et s’est réjoui » (Jean 8, 56). Il meurt dans la foi, « n’ayant pas reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin et saluées » (Héb. 11, 13). Aussi Abraham est-il un de ces hommes dont Dieu n’a pas honte, au point de lier son nom au Sien en s’appelant Lui-même le « Dieu d’Abraham ». Peut-Il aussi s’appeler votre Dieu ?