Genèse 25, 19 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 1, 11 février]

La foi d’Isaac et de Rebecca est mise à l’épreuve de la même manière que celle d’Abraham et de Sara : par la stérilité. C’est l’occasion pour Isaac d’instantes prières auxquelles l’Éternel se rend (v. 21 ; comp. 1 Chron. 5, 20). Deux fils jumeaux naissent, aussi différents par leur aspect physique que par l’état de leur cœur. La scène qui se déroule entre ces deux frères manifeste cet état. Jacob, malgré la fâcheuse manière dont il s’y prend, montre qu’il apprécie la place d’honneur dans la famille, la part d’héritage qui s’y rattache et surtout les promesses divines faites à Abraham et à sa semence après lui. Rien de tout cela n’a de prix pour Ésaü. Il conclut son marché, mange, boit, se lève et s’en va, inconscient de la perte incalculable qu’il a faite en un instant. Non seulement sa conduite est insensée : « pour un seul mets » sacrifier tout son avenir. Mais elle est encore et surtout une insulte à Dieu ; c’est Lui dire : tes dons les plus précieux ne valent pas ces quelques lentilles pour calmer ma faim. — Le droit d’aînesse est une figure de votre privilège, jeunes amis élevés dans une famille chrétienne. Dieu veuille qu’aucun de vous ne méprise l’héritage céleste.