Genèse 29, 15 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 1, 18 février]

L’histoire de Jacob, c’est celle de la discipline, autrement dit de l’école par laquelle Dieu fait passer les siens. École pénible, car Hébreux 12, 11 affirme — et notre expérience confirme — qu’aucune discipline pour le présent ne semble être un sujet de joie, mais de tristesse ! Mais le but de Dieu est « notre profit, afin que nous participions à sa sainteté ». La classe dans laquelle entre Jacob va durer vingt ans qu’il passera dans une condition voisine de l’esclavage. Et comment Dieu va-t-Il lui enseigner Ses leçons ? Il va permettre qu’il lui soit fait comme lui-même a fait à autrui. Jacob, dont le nom signifie « supplanteur » et qui l’avait bien justifié, va être à son tour volé et dépouillé. Il avait trompé son père, lui le plus jeune, en se faisant passer pour l’aîné ! Il a affaire maintenant à un père qui le trompe en faisant passer sa fille aînée pour la plus jeune ! Que de fois nous ne découvrons les désagréments ou la méchanceté de nos actes que lorsque nous en souffrons à notre tour de la part d’autrui (Jug. 1, 7). Le seul sujet heureux dont nous entretient ce chapitre, c’est l’amour dévoué de Jacob pour Rachel. Nous pensons à l’amour de Celui qui, pour nous acquérir, est devenu le parfait Serviteur.