Genèse 29, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 1, 17 février]

« Je te garderai partout où tu iras… je ne t’abandonnerai pas », avait promis l’Éternel à Jacob au cours de sa nuit à Béthel (chap. 28, 15). Combien il est consolant de penser que l’œil de Dieu suit continuellement les siens, même quand eux négligent de regarder à Lui (Ps. 32, 8). Ces soins providentiels conduisent Jacob dans la famille de sa mère, auprès de son oncle Laban. Nous assistons de nouveau à une rencontre près d’un puits, peut-être le même que celui du chapitre 24. Mais cette fois nous n’entendons aucune prière de la bouche du voyageur, ni pour demander à Dieu de lui faire faire une heureuse rencontre, ni ensuite pour Lui rendre grâces d’avoir fait prospérer son voyage. Et nous ne voyons pas non plus la jeune fille abreuver le visiteur fatigué. Quelle différence aussi dans la maison de Laban ! Jacob raconte « toutes ces choses », mais nous n’entendons dans son récit aucune mention du nom de l’Éternel, ni de la manière dont Lui seul a béni sa famille (comp. chap. 24, 35), ni davantage de sa rencontre de Béthel. Quels sont habituellement nos sujets de conversation lorsque nous rencontrons un parent ou un ami ? Le Seigneur en est-Il le centre ? Pour qu’il en soit ainsi, il faut que nos cœurs soient habituellement occupés de Lui.