Genèse 33, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 1, 25 février]

Après que l’Éternel a eu changé le nom d’Abraham, son ancien nom d’Abram a définitivement disparu. Au contraire, le nom de Jacob subsiste jusqu’à la fin et le nouveau nom d’Israël n’alterne couramment avec lui que longtemps après Peniel. Signe que le vieux Jacob, le supplanteur, n’a pas fini de se manifester. Pourtant la grâce divine était évidente envers lui et les siens. L’Éternel avait répondu à sa prière du chapitre 32, 11 en inclinant le cœur d’Ésaü (v. 4). Et pour souligner que c’était bien l’œuvre de Dieu, que les cadeaux prudemment préparés par Jacob n’étaient pour rien dans les bonnes dispositions de son frère, le verset 8 montre que ce dernier n’avait même pas compris leur but. Nous voyons cependant réaparraître les craintes du pauvre Jacob. À Ésaü qui voulait le protéger, il aurait pu rendre témoignage de sa confiance dans la protection du Dieu tout-puissant ; au lieu de cela il se dérobe par un mensonge, disant aller à Séhir et se rendant à Succoth. Après quoi, ce qui est pire encore, il se bâtit une maison (v. 17), achète un champ (v. 19), reniant ainsi doublement son caractère d’étranger. Les conséquences ne tardent pas : des fréquentations s’ensuivent qui amènent le déshonneur de sa fille et l’odieuse vengeance de deux de ses fils, triste sujet du chapitre 34.