Genèse 35, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 1, 26 février]

Après les honteux événements survenus dans sa famille, Jacob est troublé, découragé (chap. 34, 30). Dieu ne veut pas le laisser dans cet état et s’adresse à lui une fois de plus : « Lève-toi, monte à Béthel, habite là, fais-y un autel ». Béthel, maison de Dieu, est le lieu de Sa présence. La même voix divine invite le chrétien chaque premier jour de la semaine à cesser de s’occuper des affaires de la terre pour se rendre au lieu où le Seigneur a promis Sa présence et L’adorer en esprit et en vérité. Mais avant de pouvoir obéir, Jacob le sent bien, une chose est indispensable. Ses tentes cachent des objets qui ne conviennent pas à la sainte présence de Dieu — ne seraient-ce que les théraphim de Laban dans la tente de Rachel. Longtemps tolérés ces « dieux étrangers » doivent être impitoyablement rejetés au moment de paraître devant l’Éternel. Ensuite seulement, Jacob peut monter à Béthel, un lieu qu’il a cessé de trouver « terrible » ; il y bâtit un autel, s’y souvient avec reconnaissance des bénédictions reçues, et y entend de la part de Dieu la confirmation de toutes Ses promesses. Ayant jugé et abandonné ce qui était incompatible avec son service élevé, l’adorateur est comblé en la présence de Dieu de bénédictions multiples et de grand prix (Os. 14, 8).