Genèse 37, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 1, 1 mars]

Nous commençons aujourd’hui la belle histoire de Joseph. Il n’existe probablement pas dans toute l’Écriture de personnage qui présente en « type » le Seigneur Jésus d’une manière plus complète. Objet de l’amour particulier de son père, Joseph est en même temps victime de la haine et de la jalousie de ses frères, les fils d’Israël (comp. Jean 3, 19 ; Matt. 21, 38). Il rend témoignage contre eux de leur méchanceté (v. 2) et devant eux de son élévation future à laquelle ils refusent de croire. Ainsi Christ, centre des prophéties concernant la terre (v. 7) et le ciel (v. 9), fut le témoin fidèle et véritable contre le monde de ses mauvaises œuvres (Jean 7, 7), et envers le monde de Ses propres gloires futures (Matt. 26, 64). Jacob a revêtu Joseph d’une tunique bigarrée, marque visible de sa faveur et qui nous rappelle que Jésus a été publiquement désigné comme l’objet des délices du Père (Matt. 3, 17 ; Act. 2, 22). Joseph est pour chacun de nous un modèle d’obéissance. « Me voici » — répond-il (v. 13) — quand son père l’envoie visiter ses frères qui pourtant le haïssent. Mais quel plus grand modèle nous avons en Jésus ! Il se présenta en parfaite obéissance quand le Père voulut L’envoyer : « Voici, je viens ;… c’est mes délices, ô Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir » (Ps. 40, 7, 8).